La démocratie représentative est une forme de démocratie caractérisée par l'élection de représentants, qui incarnent en principe la volonté générale. Elle permet donc aux citoyens de voter pour élire leurs représentants, qui bénéficient de certains pouvoirs : ils votent la loi et contrôlent le gouvernement. Les représentants doivent être élus à échéance régulière et leur mandat limité dans le temps. Les citoyens peuvent également demander des comptes à leurs représentants et les congédier à la fin de leur mandat s'ils se sont avérés incompétents, lors de nouvelles élections. La démocratie représentative est adoptée par la plupart des démocraties modernes.
L'élection de représentants implique nécessairement la délégation du pouvoir de décision à une minorité. Cette minorité politique peut être considérée comme l'élite politique désignée. Etymologiquement, le terme élite se rattache à l'idée d'élection, non au sens du suffrage mais à celui de l'approbation par autrui de la place détenue par quelqu'un dans la société. Le pouvoir d'une minorité dirigeante est-il compatible avec la théorie de la volonté générale? D'où les élites tirent -elles leur légitimité dans la démocratie représentative?
[...] Les citoyens peuvent également demander des comptes à leurs représentants et les congédier à la fin de leur mandat s'ils se sont avérés incompétents, lors de nouvelles élections. La démocratie représentative est adoptée par la plupart des démocraties modernes. L'élection de représentants implique necéssairemet la déléguation du pouvoir de décision à une minorité. Cette minorité politique peut être considérée comme l'élite politique désignée. Etymologiquement, le terme élite se rattache à l'idée d'élection, non au sens du suffrage mais à celui de l'approbation par autrui de la place détenue par quelqu'un dans la société. [...]
[...] D'où les élites tirent -elles leur légitimité dans la démocratie représentative? En premier lieu, nous analyserons le statut d'élite en tant que terminologie sociologique, avec l'étude des grands corps en France, avant de voir la place qu'occupent les élites en tant que 'catégorie dirigeante' dans la société. Tout d'abord, il faut noter que les élites en France constituent des grands corps et sont généralement issus de grandes écoles telles que l'Ecole Nationale d'Administration ou l'Ecole Normale Supérieure, et que le statut d'élite n'est pas inné mais c'est une construction sociologique. [...]
[...] Il peut également y avoir des conflits d'intérêts, entre les élus et des électeurs, puisque les élus ne sont pas obligés de réaliser les vœux de leurs mandants. Et enfin, tout ceci conduit au désinterressement des électeurs, voire à une abstention de plus en plus forte. Bibliographie: ARON Raymond, 'Catégories dirigeantes ou classe dirigeante?', Revue française de science politique, 15e année, pp. 7-27. GENIEYS William, 'Nouveaux regards sur les élites du politiques' RIOUX Jean Pierre, Les élites en France au XXe siècle. Remarqueshistoriographiques, Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen- Age, Temps modernes T pp. 13-27. [...]
[...] écrit l'auteur, principale vertu de l'instauration réelle ou supposée du modèle méritocratique est de créer un attachement de tous aux lois du système en vigueur même si, objectivement, ils n'ont que très peu de chance d'en profiter»[12]. Autrement dit, l'illusion de l'ascension était suscitée, en dépit de la limitation réelle des débouchés. Il relève que la différenciation sociale des élites politique et administrative n'était que partielle. Ceci était surtout vrai pour la haute administration, où la répugnance à reconnaître une élite méritocratique radicale poussait le personnel gouvernant à recruter des individus ayant la même éducation, la même formation et des intérêts identiques au sien. [...]
[...] Le second réside dans le rôle spécifique accordé à l'État en tant que représentation de l'intérêt général. Cependant, comme cela ressort nettement dans La distinction, les classes supérieures ne constituent pas, en tout cas dans la société française, un ensemble sociologiquement homogène et que toutes sortes d'indicateurs permettent d'établir en leur sein une distinction entre fractions économiquement dominantes mais relativement dominées sur le plan du capital culturel (une grande partie du patronat) et fractions culturellement dominantes (et fortement diplômées) mais économiquement moins privilégiées (intellectuels et professeurs)[3]. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture