Droit commercial, actes de commerce, critères de commercialité, spéculation, circulation des richesses, entreprise, obligations commerciales, code de commerce
Au-delà de la simple énumération des actes de commerce, il faut rechercher les critères sur lesquels se fondent ces actes. Il faut aussi envisager leur régime qui s'est construit en réponse des règles du droit civil lorsqu'elles ont été jugées inadaptées par la pratique.
L'activité commerciale et industrielle est pour l'essentiel une activité de profit notamment l'achat pour revendre peut apparaitre comme l'archétype de l'acte de commerce. Il implique cette volonté de faire un profit. L'acte de commerce est donc un acte spéculatif. Il est accompli dans le but de réaliser des profits en spéculant sur la transformation, l'achat des produits.
[...] Sous réserve des clauses attributives de compétence. L'existence de règles uniformes Cette règle qui sera retenue peut être la règle de droit civil ou commercial. Pour protéger le non-commerçant, les clauses attributives de compétence territoriale sont nulles dans les actes mixtes (art 48 CPC). De même les clauses compromissoires sont en principe écartées (art 2061 CV). La clause sera valable si le non-commerçant est un non professionnel qui contracte à raison de son activité professionnelle. La règle est uniforme aussi en matière de prescription, l'article L110-4-1 du code de commerce dispose clairement que les obligations nées à l'occasion de leur commerce entre commerçants ou entre commerçants et non commerçants se prescrivent par 5 ans si elles ne sont pas soumises à des prescriptions plus courtes. [...]
[...] En droit civil seule l'exécution intégrale est libératoire. L'inexécution partielle ou la mauvaise exécution vont entraîner la résolution du contrat avec le cas échant l'attribution de dommages et intérêts. Dans le même esprit, le droit commercial admet la faculté de remplacement. Cela consiste pour l'acheteur qui n'a pas reçu livraison à se procurer les biens commandés auprès d'un autre fournisseur et de faire supporter la différence de prix au fournisseur défaillant. L'exercice de cette faculté suppose une mise en demeure préalable de livrer. [...]
[...] La loi du 15 juin 2010 est revenue sur cette solution et à par là même redonner de la vigueur à la distinction mineur émancipé et non émancipé. En effet, depuis 2010 le mineur émancipé peut être autorisé à exercer une activité commerciale. Il peut donc faire des actes de commerce et être commerçant. Le mineur non émancipé ne peut pas être commerçant. Peut-il exercer des actes de commerce ? On peut affirmer que les actes de commerce accomplis par un mineur non émancipé ne lui confèrent pas la commercialité. [...]
[...] Certains auteurs modernes ont renoncé à rechercher les critères de l'acte de commerce. Ils ont estimé que pas de véritables critères de commercialité. Par ex à la manière d'OPPETIT on peut affirmer que la commercialité est une notion sans critère unique. Il reste cependant que les actes de commerce sont essentiels pour déterminer qui est commerçant et qui ne l'est pas, et cela même s'il reste rétif à toute systématisation. Section 2 : Le régime des obligations commerciales Les impératifs de souplesse, de rapidité, de sécurité que l'on a invoquée en introduction expliquent et justifient la mise en place de règles spécifiques le plus souvent dérogatoires du droit commun (civil). [...]
[...] La liberté de la preuve et la force probante de la comptabilité ne valent qu'entre commerçant pour des actes ou des faits de commerce. Ce principe va aussi pvr s'appliquer lorsqu'il s'agit de prouver contre le commerçant. Il y a une jurisprudence abondante sur le sujet qui permet de bien cerner la portée de ce principe. Pour que ce principe s'applique, il faut que l'acte soit commercial c'est-à-dire en rapport avec l'activité et les juges sont très attentifs à ce critère. [...]
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