Code de commerce, RCS Registre des Commerces et des Sociétés, bail commercial, fonds de commerce, nantissement d'un fonds de commerce, acte de commerce, commerçants, preuve par écrit, liberté de la preuve, contrat de location-gérance, dette, tribunal de commerce, cession ordinaire, cession de contrôle, clause compromissoire, société commerciale, conjoint associé, conjoint collaborateur, coexploitation, loi Pinel, loi du 18 juin 2014, indemnités d'éviction, faute grave, loi du 29 juin 1935, loi du 19 juillet 2019, délivrance de la chose, garantie d'éviction, privilège légal, acte authentique, acte sous seing privé, droit de préférence, droit de suite, enchères publiques
Si on est dans le cadre d'un acte mixte, il y a une application distributive des règles commerciales et civiles qui s'impose. En effet, le droit commercial s'applique à la personne qui a la qualité de commerçant et le droit civil s'applique pour la partie qui n'est pas commerçante.
En droit commercial, il y a le principe de la liberté de la preuve : si le non-commerçant doit prouver un acte contre un commerçant, il peut le prouver par tout moyen en vertu de l'art. L110-3 du Code de commerce. Toutefois, si le commerçant veut prouver à l'égard du non-commerçant, il devra appliquer les règles du droit civil, notamment la nécessité d'avoir un écrit si le litige dépasse la somme de 1500€.
[...] Si le propriétaire du fonds subit une sorte de résiliation du bail commercial, il faut informer les créanciers nantis et la résiliation de ce bail ne peut intervenir que dans un délai d'un mois après l'information de ces créanciers. Les créanciers nantis une fois informés que le propriétaire souhaite résilier le bail ont la possibilité d'intervenir pour sauver le fonds de commerce : ils interviennent pour payer les loyers qui ne sont pas payés de manière à sauver le fonds de commerce et notamment leurs garanties. [...]
[...] Les modes de preuves Si on est dans le cadre d'un acte mixte, il y a une application distributive des règles commerciales et civiles qui s'impose. En effet, le droit commercial s'applique à la personne qui a la qualité de commerçant et le droit civil s'applique pour la partie qui n'est pas commerçante. En droit commercial, principe de la liberté de la preuve : si le non-commerçant doit prouver un acte contre un commerçant, il peut le prouver par tout moyen en vertu de l'art. [...]
[...] Si le congé est mal motivé ou pas motivé : la sanction est la nullité relative. Le locataire a le choix : Soit il renonce à la nullité du congé : le bail prend fin et peut demander l'indemnité d'éviction. Il peut rester dans les lieux tant que l'indemnité n'est pas versée. Soit il soulève la nullité du congé : le bail commercial se poursuit Le bailleur peut donner congé au locataire tout en lui faisant une offre de renouvellement avec la possibilité de fixer les nouvelles conditions du bail. [...]
[...] Les conditions relatives aux locaux Les immeubles et les locaux Art. L145-1 C. commerce : « le statut des baux commerciaux s'applique aux baux des immeubles ou des locaux dans lesquels est exploité un fonds de commerce ». Cela doit porter sur un immeuble pris dans le sens du droit des biens c'est-à-dire un immeuble bâti et non un terrain nu. Le terrain-nu ne peut être donné à bail commercial que si le locataire a édifié des constructions à usage commercial, industriel ou artisanal. [...]
[...] Code de commerce. Le nantissement conventionnel Contrat conclu entre un créancier et son débiteur portant sur le fonds de commerce qui appartient au débiteur. Ce contrat est écrit avec un acte authentique ou un acte sous seing privé et il doit être inscrit sur un registre tenu par le Tribunal de commerce dans un délai de 30 jours suivant la conclusion du contrat à peine de nullité. Nantissement porte sur n'importe quelle dette même si la dette n'a pas de lien avec l'exploitation du fonds de commerce et peu importe la date de naissance de la dette (dette future, dette existante). [...]
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