C'est une réalité qui intéresse le médecin, car celui-ci a des liens avec la famille (« médecin de famille »). L'action est centrée sur la relation qui est le plus souvent individuelle entre le médecin et le patient.
Le médecin peut être intéressé par l'environnement familial du patient, ce qui lui permet d'enrichir l'approche clinique (ex : maladie génétique, anorexie). En effet, le patient appartient toujours à une famille, à un groupe (...)
[...] On a des éléments internes et familiaux qui permettent la mise en place et le maintient du symptôme. Les parents ne sont pas responsables des pathologies de leurs enfants car les relations systémiques ne sont pas régulées par les sous systèmes : les parents et les enfants sont pris dans un système systémique sans que personne ne le décide. - Equifinalité : on arrive au même résultat. Les systèmes peuvent aboutir au même résultat en ayant pris des chemins différents, c'est à dire que quelle que soit la famille il peut y avoir des aboutissements assez semblables dans la même situation. [...]
[...] Ce système est assez peu spécifique, une famille n'est pas seulement une manière de se traiter les uns les autres. C'est aussi une manière de se construire sa représentation qu'elle a d'elle-même en prenant en compte les qualités de chacun : on est alors au niveau des croyances. Il est intéressant de voir l'enchaînement des mouvements selon le contexte. - Niveau des représentations, niveau mythique : l'histoire est faite d'éléments embellis pour prendre une signification et ainsi créer la relation. [...]
[...] Dans le cas des maladies génétiques par exemple, la connaissance de la famille peut aider à établir un diagnostique. Le médecin doit tout de même respecter le secret médical : le travail avec la famille ne doit donc pas se faire à l'insu du patient. Le médecin généraliste est le plus souvent médecin de plusieurs membres de la même famille, il va pouvoir devenir un conseiller Santé familial (pour les demandes sanitaires comme pour d'autres demandes). Avant, on parlait même de médecin de famille. [...]
[...] Si l'enfant revient elle peut refaire le même scénario sans tenir compte de ses injonctions précédentes. Ainsi, l'enfant ne pourra jamais satisfaire sa mère. Bateson dit qu'une des origines de la schizophrénie pourrait être du à trop de doubles lieux pendant l'enfance d'où une confusion. Cette théorie n'explique pas toutes les étiologies. En réalité, les dans le cas des doubles lieux, les messages paradoxaux viennent des deux cotés. On peut donc définir cette relation comme l'envoi d'un message suivi d'un autre contradictoire entraînant pour le récepteur une impossibilité de répondre à l'émetteur. [...]
[...] On peut réfléchir à la famille en réfléchissant à ces 2 niveaux et aux relations existantes entre ces 2 niveaux. Nous faisons ce que nous faisons, nous nous traitons comme nous nous traitons parce que nous croyons ce que nous croyons Les médecins doivent prendre en compte la spécificité des mythologies familiales. Les bons malades sont sûrement ceux qui ont la manière de penser la plus proche du médecin. En conclusion, avec les familles modernes, reconstruites, ces questions d'appartenance et des mythes se posent. [...]
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