L'adoption concerne en France 4 à 5 mille enfants chaque année. Il faut savoir qu'adopter, c'est faire d'un enfant que l'on n'a pas conçu et mis au monde son fils ou sa fille sur le plan affectif, social et juridique. Le modèle français de l'adoption est original dans la mesure où il permet deux modes d'adoption :
- l'adoption simple : elle ne coupe pas les liens de l'adopté avec sa famille biologique. Elle peut être faite par toute personne majeure à l'égard de toute autre personne mineure ou majeure. (Article 360 du Code Civil).
- l'adoption plénière : elle ne peut être faite que par un majeur âgé de plus de 28 ans à l'égard d'un enfant de moins de 15 ans sauf exception. Elle peut être demandée par deux époux mariés depuis plus de 2 ans ou âgés l'un et l'autre de plus de 28 ans. (articles 343 et 343-1du Code Civil).
[...] Il est clair que de telles pratiques qui doivent être condamnées sans indulgence sont susceptibles d'entraîner des poursuites pénales. Elles sont également de nature à provoquer de la part des autorités étrangères des réactions négatives à l'égard de l'adoption par des étrangers et à rendre plus difficile la réalisation des projets d'adoption formés par des candidats français. Chaque candidat est porteur de l'image de l'adoption internationale à l'étranger, et il importe que les familles adoptives et les enfants adoptés ne souffrent pas injustement des retombées néfastes des procédures contestables citées plus haut. [...]
[...] La présence de descendants Le terme de descendant fait référence à tous les enfants qu'ils soient légitimes, naturels ou adoptifs. Le juge doit vérifier que l'adoption en présence de descendants ne nuit pas à la famille. Il s'assure en pratique que les autres descendants ne sont pas opposés à l'intégration d'un nouveau qui aura vocation successorale. Une opposition des descendants peut justifier un rejet de la requête, mais le juge qui a un pouvoir d'appréciation peut estimer que la vie familiale n'est pas compromise malgré l'opposition. [...]
[...] Cependant, grandir sans parent, sans famille, sans amour dans son pays d'origine n'est-il pas pire pour l'enfant que d'être arraché à son pays? Néanmoins, l'adopter c'est lui donner des parents et si, pour cela, il faut l'emmener loin de son pays c'est parce qu'aucune solution n'a été trouvée pour lui. C'est ce qu'on appelle le principe de subsidiarité, inscrit dans la convention de La Haye. Enfin, il est important de noter que notre langue, notre culture, notre mode de vie, notre pays ne sont nôtres que parce que nous sommes baignés en leur sein. [...]
[...] L´adoption Introduction L'adoption concerne en France 4 à 5 mille enfants chaque année. Il faut savoir qu'adopter, c'est faire d'un enfant que l'on n'a pas conçu et mis au monde son fils ou sa fille sur le plan affectif, social et juridique. Le modèle français de l'adoption est original dans la mesure où il permet deux modes d'adoption : l'adoption simple : elle ne coupe pas les liens de l'adopté avec sa famille biologique. Elle peut être faite par toute personne majeure à l'égard de toute autre personne mineure ou majeure. [...]
[...] Dans le second cas, il appartient aux candidats à l'adoption de prendre ne charge toutes les démarches administratives et judiciaires. Étape 2 : Renseignements auprès de la MAI Avant d'entreprendre une démarche individuelle à l'étranger, il est recommandé de consulter les rubriques concernant : les différents pays (description de la procédure, adresses, situation actuelle de l'adoption dans le pays concerné); les organismes habilités pour l'adoption; la Convention de La Haye du 29 mai 1993 sur la protection de l'enfant et la coopération en matière d'adoption internationale Ces fiches d'informations sont également disponibles à la MAI et sont délivrées gratuitement. [...]
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