Loi sur le mariage pour tous, France, désinstitutionnalisation de la famille, couples homosexuels, couples hétérosexuels, évolutions de la société, PACS, Code civil
Définie par l'Insee comme un ensemble d'au moins deux personnes, réunies par le lien du mariage ou de la filiation, la famille se définit autour de l'acte de mariage. La loi, en élargissant le mariage aux couples de même sexe, touche donc directement la notion de famille. Pour les opposants au mariage pour tous, cette mesure risquait de décrédibiliser un acte symbolique, défini depuis toujours comme l'union de personnes de sexes opposés. Ainsi, l'Académie des sciences morales et politiques affirmait que cette loi, «opérée au nom des couples homosexuels, met en cause les droits des couples hétérosexuels».
[...] La réception de la loi sur le mariage pour tous en France Vers une désinstitutionnalisation de la famille ? La crainte d'une dénaturation du mariage Définie par l'Insee comme un ensemble d'au moins deux personnes, réunies par le lien du mariage ou de la filiation, la famille se définit autour de l'acte de mariage. La loi, en élargissant le mariage aux couples de même sexe, touche donc directement la notion de famille. Pour les opposants au mariage pour tous, cette mesure risquait de décrédibiliser un acte symbolique, défini depuis toujours comme l'union de personnes de sexes opposés. [...]
[...] Il est directement concerné par la loi pour le mariage pour tous. L'adoption et le bien-être de l'enfant Répondre au bien-être de l'enfant a particulièrement alimenté les débats sur le droit au mariage pour tous. Le texte de loi accorde aux homosexuels désirant se marier, le droit d'adopter un enfant de façon plénière. La réception de la loi s'est accompagnée de vives oppositions au motif qu'elle risquait de nuire au développement serein de l'enfant. L'Académie des sciences morales et politiques a ainsi souligné la difficulté et le paradoxe à substituer à un père et une mère biologiques, deux pères ou deux mères. [...]
[...] Une loi acceptée car conforme aux évolutions de la société Désormais, les couples homosexuels ont le droit de se marier. Si cela a suscité de vifs débats au moment de la promulgation de la loi en mai 2013, cet élargissement des droits semble répondre à une évolution des attentes de la société vis à vis de la famille. En effet des Français approuvent désormais cette loi qui met pourtant fin au schéma traditionnel de la famille. Les statistiques mettent en évidence l'émergence d'attentes fortes de la part des individus, menant à l'adoption de cette loi. [...]
[...] Cela conduit inévitablement à la question de la GPA, PMA pour contourner les lois de la nature. Cet aspect a été éclairci par la loi de mai 2013 qui a prohibé ces pratiques. Si 55% des Français se disent favorables au recours aux mères porteuses pour les couples hétérosexuels y sont formellement opposés pour les couples homosexuels. La société semble donc réticente à légaliser la MA et GPA aux couples homosexuels en particulier, cela relève donc moins d'une question éthique que d'un souci de respect du droit de l'enfant . [...]
[...] La GPA et la PMA demeurent interdites Au nom du bien-être de l'enfant, la loi refuse aux homosexuels le droit de faire appel à une mère porteuse ou à des techniques telles que la Procréation Médicalement Assistée. Au delà des questions éthiques évoquées par l'Académie des sciences morales et politiques, cet aspect constituait un argument récurrent parmi les opposants à la loi. Selon eux, l'accès au mariage pour les couples de même sexe ne peut être isolé de l'envie d'avoir un enfant au sein de cette union. [...]
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