Il faut noter au préalable qu'aucune définition légale de la famille n'existe. Cette lacune s'explique certainement par la grande complexité que représente cette notion. Le Code civil notamment ne définit pas la famille même s'il le mentionne et l'utilise explicitement. Il est également important de préciser que ce dernier ne prend pas en considération la famille comme objet. En effet, il n'aborde pas la famille comme un groupement et encore moins comme une personne distincte de ses membres, mais s'attache plutôt à régir les rapports individuels entre époux, entre conjoint, entre parents et enfants ou encore entre ascendant et descendant.
Ce que l'on désigne par droit de la famille représente donc l'ensemble des règles qui organisent ces relations bilatérales. Le droit de la famille dépend très largement de facteur d'ordre politique, économique et moral.
Le droit de la famille se nourrit très largement des débats, des problématiques et des controverses qui animent la vie en société.
Ce droit dépend très largement des choix politiques effectués par les gouvernants. En effet, les règles de droit sont différentes selon que l'on souhaite favoriser la natalité, inciter les femmes à l'autonomie, rechercher la stabilité des familles ou encore promouvoir la liberté de chacun au sein du foyer. Ainsi, il est possible d'affirmer que ce sont les pouvoirs publics en placent qui feront le choix de réaliser ou non des modifications ou des réformes au sein du droit de la famille pour y introduire un nouveau principe. C'est donc les gouvernants qui vont faire un choix entre une grande protection du droit accordé à la famille ou alors une privatisation.
[...] C'est le cas notamment du droit social avec les prestations et les allocations familiales ou encore le cas du droit fiscal avec les quotients familiaux. Ici, on voit l'importance du droit se dessiner dans la sphère familiale. En effet, les règles de droit vont essayer de promouvoir l'égalité entre les familles et vont essayer d'aider les familles à surmonter leurs problèmes financiers. Grâce au droit, la majeure partie des familles peuvent donc espérer avoir un développement normal, à l'abri des aléas économiques. [...]
[...] La nécessité d'une justification de la présence du droit dans les relations familiales L'importance du droit dans la gestion des affaires familiales ( Mettre en place en place des règles de droit dans les relations familiales a pour but de rendre ces relations paisibles. En effet, l'intervention du droit, dans quelques matières que ce soit, est preuve que l'ordre d'origine a été rompu. Ainsi, ici le droit à vocation à revenir à une situation antérieure, où tout fonctionnait bien ou, à défaut de cette possibilité, de rompre le mauvais fonctionnement qui a été établit. [...]
[...] En effet, l'admission de la diversité des types de famille constitue aujourd'hui l'un des caractères marquants du droit de la famille. ( Ainsi, le droit de la famille est remis en cause par une volonté des individus à éviter de le mettre en œuvre. En effet, le droit de la famille est contraignant et peut donner lieu à des sanctions que certains jugent excessives avec l'idée que le droit ne doit pas venir régir les relations qui s'établissent entre les membres d'une même famille. [...]
[...] En effet, on a aujourd'hui la présence d'un droit fondé sur l'égalité, la liberté ou la volonté individuelle à une place plus grande. On a vu également émerger un droit où une place importante est donnée à la diversité des choix familiaux, à l'égalité entre homme et femme et où le droit est centré sur l'intérêt de l'enfant. Enfin, le droit de la famille contemporain est marqué par la recherche de la vérité, mettant fin aux incertitudes et aux fictions sur lesquels reposer l'ancien droit. [...]
[...] La place aujourd'hui du droit dans les rapports familiaux Il faut noter au préalable qu'aucune définition légale de famille n'existe. Cette lacune s'explique certainement par la grande complexité que représente cette notion. Le Code civil notamment ne définit pas la famille même s'il le mentionne et l'utilise explicitement. Il est également important de préciser que ce dernier ne prend pas en considération la famille comme objet. En effet, il n'aborde pas la famille comme un groupement et encore moins comme une personne distincte de ses membres, mais s'attache plutôt à régir les rapports individuels entre époux, entre conjoint, entre parents et enfants ou encore entre ascendant et descendant. [...]
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