« L'union plus ou moins durable et socialement approuvée d'un homme, d'une femme et de leurs enfants ». Ainsi fut définie la famille selon le regretté sociologue Claude Lévi-Strauss (1908-2009) en 1971.
Pourtant, il existe des sociétés où ces associations quasi permanentes d'un homme et d'une femme, et de leurs enfants n'existent pas.
L'origine du mot « famille » vient du latin « familia » qui signifie que tous les biens possédés, y compris les esclaves, appartiennent au chef de la maison ou pater familias. Ce dernier détient le pouvoir de vie et de mort sur ses sujets, et peut aussi s'il le souhaite adopter ou se délaisser de ses enfants.
Le lien de parenté est de nature juridique, et non naturelle, entre les personnes soumises à une même puissance paternelle. Les enfants du pater familias auront plus de parenté avec l'un de leurs esclaves plutôt qu'un de leurs cousins germains qui dépend d'un autre pater familias.
La notion de famille a ensuite évolué pour devenir domus soit l'ensemble des personnes vivant dans une même maison.
Au fur et à mesure de l'histoire, la famille s'est rétrécie progressivement autour du couple conjugal.
[...] En France, le mariage de Bègles, célébré le 5 juin 2004 par Noel Mamère entre deux personnes du même sexe fut annulé d'abord par le TGI de Bordeaux le 27 juillet 2004 puis en appel par la cour d'appel de Bordeaux le 19 avril 2005. Seul le PACS offrant des avantages de fiscalité est possible pour les homosexuels. Si pour le mariage entre deux personnes du même sexe peut être possible dans le temps la polygamie, ne risque pas d'être adoptée de sitôt. Il s'agit d'un empêchement dirimant, le mariage célébré n'aurait pas dû l'être et est donc nul s'il est de nature Bigamie, incestueux, ou homosexuel. [...]
[...] Auparavant, la famille fut notamment composée d'ascendants (grands parents) et de collatéraux (oncles et tantes), c'est ce que l'on appelle la famille lignage. Puis, pour diverses raisons sociologiques, les couples ont acquis une certaine indépendance, pour composer une famille ménage, nucléaire, ou encore appelée Père mère Enfants centrée autour du couple conjugal. La notion de famille est propre à chaque pays et donc propre à chaque ordre juridique interne, elle peut donc être de forme variée dans le temps et dans l'espace. [...]
[...] Malgré des règles communes à toutes les sociétés par exemple la prohibition de l'inceste, on observe une opposition très nette entre les modèles familiaux occidentaux qui résulte de la culture romaine et judéo-chrétienne par rapport aux modèles familiaux orientaux plus diversifié, propre à chaque peuple (II). Famille française et occidentale contemporaine fondée sur le couple conjugal La famille contemporaine en France peut être fondée à partir de plusieurs modèles : l'institution le mariage ou le PACS ou concubinage Un modèle unique dominant, mais de plus en plus concurrencé : le mariage Le mariage a été pendant longtemps la seule institution qui a imposé ses règles comme la prohibition totale de l'union homosexuelle et de la polygamie L'institution du mariage Le mariage est par définition en droit français et dans la plupart des pays latins l'union d'un homme et d'une femme sous un statut légal régi par des règles de droit, destiné à durer. [...]
[...] La femme épouse tous les frères de son mari. Le lien du sang ne caractérise pas la paternité, mais la volonté d'acceptation d'être père de l'enfant (selon le rituel d'offrir un arc et des flèches). La polygamie pose des contraintes notamment en matière de paternité dans certains peuples Le problème de la filiation Bien que l'enfant appartienne toujours à sa mère puisqu'il est en gestation dans son corps, selon l'adage latin suivant : Mater semper certa est. Chez certains peuples comme les Mossis du Burkina Faso, les grandes familles polygynes peuvent répartition des enfants entre les différentes coépouses si celle-ci sont stérile où ont perdu leurs enfants. [...]
[...] Cette dernière peut avoir à partir de cette union des enfants qui lui appartiendront ou encore tirer un profit capitalistique de ses épouses. La commerçante envoie faire du commerce et les laisse se marier, plus tard la femme époux se présente devant les maris et leur réclame de l'argent pour les enfants et les épouses qui sont légalement les siens. Toutefois, il ne s'agit pas d'une quelconque homosexualité féminine pour les deux exemples (Nuer et Yoruba) précédents. Pour les premiers, il s'agit de la constitution d'une famille normale et pour les seconds la fructification d'un capital. [...]
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