La sexualité est un domaine dans lequel la société, la famille et les tabous religieux sont trop présents pour qu'elle puisse être abordée de façon sereine. Pourtant, ses implications sont trop nombreuses pour être négligées. Dans les années soixante les femmes ont revendiqué des droits dans le domaine de leur sexualité ; la légalisation de la contraception médicalisée par la Loi Neuwirth en 1967, et la légalisation de l'avortement par la Loi Veil de 1975 ont été salutaires.
L'interruption volontaire de grossesse ou IVG désigne un avortement provoqué. On emploie généralement cette expression pour désigner un acte effectué à la demande d'une femme non désireuse de sa grossesse.
L'IVG peut être mécanique ou médicamenteuse, on opte de plus en plus pour la méthode médicamenteuse, moins traumatisante et moins invasive.
L'Interruption Volontaire de Grossesse n'est pas une méthode contraceptive mais l'aboutissement inéluctable d'une contraception mal conduite. Elle signe l'échec d'une des méthodes contraceptives destinées à éviter aux femmes d'être enceintes quand elles n'en ont pas le désir.
[...] En matière d'information, le projet de loi retient la proposition d'un député UDF d' Ille-et-Vilaine, soit “trois séances annuelles d'information et d'éducation à la sexualité”, dans les écoles, collèges et lycées afin de “développer dans notre pays une sexualité de qualité” Quelques chiffres Trente ans après l'adoption de la loi Veil, le nombre d'avortements oscille toujours autour de chaque année. Malgré la diffusion massive de la contraception moderne, ce chiffre reste stable. Mais selon une récente étude, cette situation recouvre pourtant des réalités bien différentes. Après des débats très animés, le Parlement adoptait le 21 septembre 1974, la loi Veil. [...]
[...] Désormais, l'interruption volontaire de grossesse est défendue comme un droit (cf. l'exposé des motifs de la loi du 4 juillet 2001), voire une liberté pour la femme dans la limite des douze premières semaines de gestation. À l'appui de cette analyse, on relève fréquemment que le nouveau Code pénal et le Code de la santé publique posent une série d'infractions qui ont pour finalité la protection de l'avortement légalement organisé. Cependant, la législation maintient le principe que l'avortement n'est ouvert qu'à la femme enceinte que son état place dans une situation de détresse. [...]
[...] Ce dernier sera à la fois conseil et présence mais “sans responsabilité civile ou pénale du simple fait de cet accompagnement”, précise le texte. Cette mesure répond à un état de détresse sociale des mineures, fréquemment rencontré aujourd'hui en France. L'entretien préalable à l'IVG Il reste systématiquement proposé avant et après l'IVG, mais devient facultatif sauf pour les mineures non émancipées. Pilule du lendemain dans les écoles et les pharmacies sans prescription. L'autorisation parentale disparaît pour la délivrance de contraceptifs hormonaux des premiers rapports sexuels se font sans aucun mode de contraception. [...]
[...] Il n'y a pas de position commune en Europe. Le 11 février 2007, un référendum sur la question au Portugal conduit à 60% en faveur d'une dépénalisation, mais avec une participation inférieure au 50% requis pour que ce résultat soit juridiquement contraignant. REGLEMENTATION EUROPEENNE : D'UN POINT DE VUE ETHIQUE : Enjeux éthiques Le 5 octobre 2000, le président de l'Assemblée nationale, Raymond Forni, a sollicité l'avis du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé sur le projet de loi relatif à l'IVG et à la contraception, suite à la demande des groupes parlementaires de l'opposition. [...]
[...] Rapport Nisand Le Professeur Israël Nisand est l'auteur, en mars 1999, d'un rapport sur l'IVG intitulé Propositions pour diminuer les difficultés que rencontrent les femmes. Il met en évidence les difficultés d'accès à l'IVG en France et propose plusieurs mesures pour une meilleure application de la loi Veil. Il a notamment soulevé le problème de la détresse à laquelle sont soumises certaines mineures incapables d'avouer une grossesse indésirée à leurs parents mais aussi la détresse des femmes étrangères exclues par la loi et le désintérêt du service public hospitalier à leur égard. [...]
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