La pratique de porter un enfant pour autrui est ancienne. En effet, il existe des techniques de fécondation in vitro et d'insémination artificielle. Ces techniques permettent de porter un enfant conçu en dehors de tout rapport sexuel, avec les ovocytes d'une autre femme. En France, ces techniques sont autorisées si la future mère porte elle-même l'enfant. En revanche, il est interdit aux couples de demander à une femme de porter leur enfant.
Aujourd'hui, de nombreux couples se trouvent face à l'impossibilité de porter un enfant.
L'intérêt de l'enfant est considéré comme étant la pierre angulaire du droit de la famille aujourd'hui. Ainsi faut-il privilégier l'intérêt de l'enfant ou rester sur l'interdiction de la gestation pour autrui ?
[...] Le Sénat prévoit aussi que les mères porteuses aient déjà eu un enfant et ne puissent pas porter un enfant pour autrui plus d'une fois. Ceci permettrait d'éviter un marché des mères porteuses eu d'utiliser cette pratique comme un mode de rémunération. Mais le rapporteur de la Mission d'information sur la révision des lois bioéthiques, Jean Leonetti, se prononce en faveur du maintien de l'interdiction des mères porteuses. Il semblerait donc que la révision de la loi sur la pratique des mères porteuses ne sera pas révisée et restera interdite. [...]
[...] Sinon, il faudra que la prochaine législation sur la bioéthique entérine la décision de la cour d'appel. Le débat s'est donc ouvert et se poser la question de l'intérêt de l'enfant comme exception à l'indisponibilité de l'état des personnes et à l'interdiction de la pratique des mères porteuses. Ainsi faut-il privilégier l'intérêt de l'enfant ou rester sur l'interdiction de la gestation pour autrui ? C'est surtout le lobbying des médecins qui pousse le législateur à légiférer. La modernité et les nouvelles techniques qui sont aujourd'hui découvertes devraient servir à quelque chose. [...]
[...] Les risques sont donc les abus de la pratique: privilégier l'intérêt de l'enfant, la possibilité d'avoir un enfant est tout à fait légitime. Mais il ne faut pas oublier les abus qui pourraient conduire à un marché de la procréation catastrophique. Certains parlent d'atteinte à la dignité de la personne humaine par l'usage de l'utérus d'une autre femme. Ceci ferait de l' existence même de l'être humain, un moyen au service d'autrui De plus les conséquences psychologiques pour la mère porteuse, et pour l'enfant né pourraient être désastreuses. L'enjeu de cette légalisation est donc de taille. [...]
[...] La loi devrait interdire à la mère porteuse de donner ses gènes. La mère porteuse ne pourra que porter l'enfant mais elle n'aura aucun lien biologique avec lui. En revanche, le rapport du Sénat prévoit que la gestatrice puisse devenir la mère légale de l'enfant si elle le désire, et ce jusqu'à trois jours après l'accouchement. Cette dernière proposition empêcherait alors à la mère biologique de revendiquer la maternité. Ensuite, reste encore la question de la gratuité ou non de la pratique. [...]
[...] La légalisation du recours aux mères porteuses - intérêt de l'enfant et atteinte à la dignité de la personne humaine La pratique de porter un enfant pour autrui est ancienne. En effet, il existe des techniques de fécondation in vitro et d'insémination artificielle. Ces techniques permettent de porter un enfant conçu en dehors de tout rapport sexuel, avec les ovocytes d'une autre femme. En France, ces techniques sont autorisées si la future mère porte elle-même l'enfant. En revanche, il est interdit aux couples de demander à une femme de porter leur enfant. [...]
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