Au travers des temps, la famille s'est vue subir de perpétuelles mutations. "A chacun sa famille, à chacun son droit", célèbre citation du doyen Jean Carbonnier nous montre bien l'aspect évolutif du droit de la famille. A chaque époque, une nouvelle sorte de famille voit le jour, et avec elle, c'est un nouveau droit qui prend forme. Le passage du temps marque d'une profonde trace les époques, qui se veulent évolutives. Et avec ces époques, ce sont aussi les moeurs qui changent, qui évoluent. La famille se découvre des besoins nouveaux, des envies nouvelles, et réclame la réforme du droit, qui parait alors "dépassé", et ne répond plus aux exigences des familles nouvelles
[...] Le droit français leur prohibe toujours l'union. II] Les mutations juridiques en germe De nos jours, les valeurs sociales et culturelles sont invraisemblablement remises en cause, nous sommes à la veille d'un bouleversement des moeurs et de notre code civil, c'est en ce sens que nous sommes de toute évidence sur un incroyable chantier juridique en germe. A/Remise en cause des valeurs sociales et culturelles. Comme nous avons pu le voir précédemment, le modèle traditionnel de la famille se veut conservateur, mais dans le 15 novembre 1999, une nouvelle forme d'union voit le jour : il s'agit du PACS. [...]
[...] C'est notre code civil tout entier qui va se voir modifier, car la plupart des articles reposaient sur le principe du couple de l'homme et de la femme. L'adoption de cette loi, prononcé par le premier ministre est, aujourd'hui encore, le plus gros débat de la société actuelle. C'est une véritable polémique opposant les conservateurs voulant absolument préserver les moeurs acquises depuis toujours et les personnes modernes adeptes du changement de valeurs et participants perpétuellement aux mutations du droit de la famille. [...]
[...] C'est un modèle primitif. Au fur et à mesure de l'évolution de Rome, les moeurs changent : les familles romaines éclatent, l'autorité paternelle décline (limite du droit de vie et de mort sur ses enfants, exclusion du mariage des enfants contre leur volonté, exclusion du droit de déshérité, la possibilité de donner un pécule à son enfant . À la fin de l'empire, c'est la conception de la famille domus (famille foyer vivant avec la femme, le mari, les enfants et les serviteurs) qui régit le nouveau modèle familial. [...]
[...] De 1804 jusqu'à la moitié du 18e siècle, le Code civil n'a pas beaucoup évolué, mais ce n'est pas sans compter sur la nouvelle société débouchant sur de nouvelles familles, qui, au sortir de la guerre, sont absolument transformées et clament de nouvelles revendications. B/le modèle remis en question dans les années 60 La société a subi de nombreuses mutations comme nous pouvons radicalement le constater avec l'émancipation des femmes. Celles-ci refusent de continuer à obéir à leur mari et de vivre dans l'ombre de celui-ci. Elles clament des droits, leurs droits, et font pression pour l'égalité des sexes. [...]
[...] Les femmes jouissent définitivement des mêmes droits que leur mari. Ils ne peuvent l'un sans l'autre disposé de droit sur le logement de la famille ou de droits portants sur les meubles meublants le garnissant, ils ont tous les deux la même autorité légale sur leurs enfants et enfin, une lutte perpétuelle est gagnante est déclarée afin que dans la vie de tous les jours, la femme soit aussi bien payée que l'homme. B/un chantier juridique en germe Discours du 1er ministre le 03 juillet 2012 : Au premier semestre 2013, le droit au mariage et à l'adoption sera ouvert à tous les couples, sans discrimination Notre société évolue, les modes de vie et les mentalités changent. [...]
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