Famille à travers les civilisations européennes, paterfamilias, famille romaine, potestas, flamine, Leges Julia, famille germanique, Tacite, César, Manus, Mundium, famille gauloise, droit matrimonial, société patriarcale, droit canonique, conception de la famille, Digeste, Ancien Régime
Les liens du sang ne sont pas le seul moyen d'avoir une famille. Les liens du sang sont à l'origine du lignage, mais aussi de la faille clonique (dans un camp) il y a donc les liens d'amitié d'adoption. Lors de l'instauration de la république en 509, elle est dominée par le Sénat et les patriciens. Cette instauration rejaillit sur les droits de la famille. Le rôle du paterfamilias est renforcé, il est essentiel dans les rapports familiaux et tout se fait par rapport à lui. Seul un homme n'ayant pas d'ancêtre masculin vivant peut être considéré comme paterfamilias. Les autres n'ont pas le droit et sont donc dirigés comme les femmes et les enfants.
[...] Les serfs sont les travailleurs du seigneur et leur mariage est réglementé pour la rentabilité du fief. C'est la procédure du formariage (les serfs ne pouvaient se marier avec une serve d'un autre seigneur à moins d'avoir l'autorisation du leur, car sinon ils servent le seigneur de leur épouse). S'ils se marient sans autorisation, ils peuvent avoir une amende, une privation de leur patrimoine ou se voir retirer la garde de leurs enfants. Ceux-ci vont soit chez l'église soit dans les rangs du seigneur. [...]
[...] La famille à travers les civilisations européennes Les liens du sang ne sont pas le seul moyen d'avoir une famille. Les liens du sang sont à l'origine du lignage, mais aussi de la faille clonique (dans un camp) il y a donc les liens d'amitié d'adoption. I. La famille romaine : (753 av. J.-C- 476 : chute de l'Empire d'occident et au 15e siècle de celui d'Orient) Lors de l'instauration de la république en 509, elle est dominée par le Sénat et les patriciens. [...]
[...] Cela a un impact sur l'influence des glossateurs (ceux qui commentent le droit). Cela ne va pas franchir la Loire, il y a une ligne entre Bordeaux et Genève qui sépare deux territoires avec 2 formes de droit. Deux systèmes familiaux coexistent alors. Au sud c'est le droit romain qui est appliqué marqué par les coutumes germaniques. Ce n'est qu'au 16e siècle qu'une augmentation des droits va s'opérer. Il y a une émergence de l'état qui va dicter la conception du mariage. [...]
[...] La famille est un élément principal dans la République, mais cela évolue notamment avec les étrangers. La conception de la famille est plus permissive, le pouvoir paternel perd de sa force. L'individualisme augmente, les ménages ont moins d'enfants, il y a plus de divorces : c'est une crise morale et démographique. Pour remédier à cela, Auguste crée une législation très sévère : la Leges Julia (en honneur à sa fille qui avait une vie trop dissolue et qui fut condamné à l'exil). [...]
[...] Ils sont soumis à une obligation réciproque (cf. aujourd'hui, article 212). Ils se doivent fidélité : l'homme a seulement une obligation morale et la femme est sanctionnée selon les coutumes de la tribu, le mari peut la tuer si les faits sont prouvés. Ils doivent cohabiter (disparu en 1804 du Code civil). Le pouvoir de l'homme sur une femme n'est pas le Manus mais une institution similaire, le Mundium, qui est pareille ou pire que la Manus étant donné les pratiques des Germains, mais dans les textes parait plus souple. [...]
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