1748, Droit, droit civil, pensée politique, De l'esprit des lois, Chapitre 15, Montesquieu, philosophie, répudiation, divorce, théorie volontariste, théorie jusnaturaliste, droits de la femme, vie conjugale, droits civils de la femme, inégalité homme/femme, consentement du conjoint, mariage
Son ouvrage apparaît comme un traité de la théorie politique et suit une méthode révolutionnaire pour l'époque : il refuse de juger ce qui est par ce qui doit être et choisit de traiter des faits politiques en dehors du cadre abstrait des théories volontaristes et jus naturalistes. En livrant une étude sociologique des moeurs politiques, l'auteur s'intéressera de près aux sujets régissant le droit civil. Mariage, répudiation et divorce sont autant de thèmes (même moindre) à l'origine de contestations majeures en France. Dans ce chapitre à l'étude, l'auteur entend apporter un raisonnement critique tant sur la répudiation que sur le divorce.
[...] En réponse à la problématique qui était « Selon Montesquieu, en quoi la pratique de la répudiation ou du divorce ne permet pas de garantir équitablement les droits de la femme ? », on peut donner la réponse suivante : la répudiation ne permet pas de garantir les droits de la femme, car bien qu'autorisée pour celle-ci, la femme reste dans sa vie courante inférieure à l'homme. Il lui est donc très difficile de faire usage de cette pratique, car elle ne lui apporte aucun avantage. [...]
[...] De fait, cette toute-puissance patriarcale ne permet pas aux femmes d'exercer pleinement leur droit civil, tel que répudiation et divorce (voir Une soumission généralisée de l'épouse face à la répudiation Raisonnement auquel je veux aboutir : Selon Montesquieu, en quoi la pratique de la répudiation ou du divorce ne permet pas de garantir équitablement les droits de la femme ? La répudiation ne garantit pas les droits de la femme, car elle ne lui apporte, en quelque sorte, aucun avantage = la femme est soumise et l'a toujours été. [...]
[...] De l'esprit des lois, chapitre 15 - Montesquieu (1748) - En quoi la pratique de la répudiation ou du divorce ne permet-elle pas de garantir équitablement les droits de la femme ? Si le XVIIe siècle est un siècle de contestation, c'est aussi un temps d'effervescence intellectuelle marqué par l'apport de nombreux philosophes et savants qui entendent apporter un esprit nouveau en Europe. C'est notamment le cas de Montesquieu, fervent partisan de ce mouvement. Né le 18 janvier 1689 à la Brède, près de Bordeaux et mort le 10 février 1755 à Paris, il est le fils de Jacques de Secondat et Marie-Françoise de Pesnel. [...]
[...] On peut également citer l'église catholique qui se bat contre cette pratique (à l'époque de Montesquieu). Néanmoins, même si Montesquieu veut changer les choses, il ne garantit pas que telle ou telle pratique sera meilleure. Il prend ici l'exemple du divorce : « Quant à l'utilité civile, il est établi pour le mari & pour la femme, & n'est pas toujours favorable aux enfants ». Conclusion À travers son œuvre, Montesquieu a su retracer le rôle de différentes pratiques civiles que sont la répudiation et le divorce. [...]
[...] Pour illustrer ce propos, on peut s'appuyer sur des faits historiques démontrant l'existence (ancienne, mais encore présente), d'une soumission imposée au sexe féminin tel que : la nécessité pour celle-ci d'avoir un tuteur régissant leurs droits civils (mari, frère, père ou autre). Celui-ci donner son accord pour la rédaction d'un testament, le droit de se marier, le droit d'agir en justice, l'affranchissement d'un esclave, la contraction d'une dette . Enfin, il avance plus implicitement que si la répudiation est peu utilisée par les femmes, c'est parce que la femme est nettement inférieure économiquement à l'homme « C'est toujours un grand malheur pour elle d'être contrainte d'aller chercher un second mari ». [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture