Selon Portalis, lors de l'élaboration du Code civil, le mariage correspond à « la société de l'homme et de la femme qui s'unissent pour perpétuer leur espèce, pour s'aider par des secours mutuels à porter le poids de la vie pour partager leur commune destinée ». Néanmoins, aucune définition ne fut insérée dans le Code civil.
A présent, il est admis que le mariage est l'union d'un homme et d'une femme dans l'intention de vivre ensemble, de fonder une famille et un foyer. Le projet de vie commune est fondamental.
Selon certains, le mariage est une institution solennelle. Pour d'autres, il s'agit d'un contrat, voire d'un droit.
Selon l'article 146 du Code civil, « il n'y a pas de mariage lorsqu'il n'y a point de consentement ». Tel qu'il est le cas ici, le consentement correspond à un accord de volonté en vue de créer des effets de droit, il est plus précisément la condition de la formation du contrat de mariage, selon le Vocabulaire juridique par Gérard Cornu.
[...] Enfin, à défaut de parents et d'aïeuls, il revient au conseil de famille de consentir au mariage du mineur. Les mêmes règles s'appliquent en cas d'adoption, plénière ou simple. Même si, dans ce dernier cas, l'adopté reste dans sa famille d'origine, il revient aux adoptants de consentir au mariage. En pratique, il est admis que le consentement peut être donné oralement, le jour du mariage, ou par écrit avant la célébration de celui-ci. Un autre cas est similaire, celui des majeurs incapables. [...]
[...] Le consentement au mariage stricto sensu laisse apparaitre une existence et une intégrité au consentement au mariage. II/L'existence et l'intégrité du consentement au mariage L'existence du consentement au mariage est révélée à travers l'intention matrimoniale, ainsi qu'à travers le mariage simulé il en va de même pour l'intégrité de ce consentement qui repose sur deux vices primordiaux, l'erreur et la violence L'existence du consentement au mariage à travers l'intention matrimoniale et le mariage simulé En pratique, l'absence de consentement ne concerne pas des personnes qui ont dit oui alors qu'elles voulaient dire non Est exprimé l'absence de consentement, et ainsi le mariage encourt à la nullité, en cas d'altérations des facultés mentales. [...]
[...] Ce n'est qu'après cette étape fondamentale que l'officier de l'État civil peut déclarer que, au nom de la loi, les parties sont unies par le mariage et en dresser acte sur-le-champ (article 75 du Code civil). L'échange de consentements est la condition la plus importante du mariage. Le législateur et la jurisprudence veillent au respect du principe de liberté du mariage. Même si celui-ci n'est pas conçu comme un véritable contrat, le consentement des époux, doit comme dans les contrats, exister et ne pas être vicié. [...]
[...] Au contraire, le mariage est valable si les époux ont poursuivi au moins un des effets principaux du mariage, comme la légitimation d'un enfant). La première chambre civile de la cour de cassation du 20 novembre 1963, a d'ailleurs décidé que le mariage est valable que pour les parties qui poursuivaient un des effets légaux du mariage. En matière de mariage, seuls de vices de consentement sont pris en considération, l'erreur et la violence. L'intégrité du consentement au mariage reposant sur deux vices de consentement : l'erreur et la violence Le mariage résulte d'un accord de volontés. [...]
[...] Le mariage d'une personne dont les capacités mentales sont altérées n'est valable que s'il a lieu dans un intervalle de lucidité. Si la personne est placée sous un régime de protection, certaines règles sont prévues. En effet, selon l'article 460 du Code civil, le mariage d'une personne en curatelle n'est permis qu'avec l'autorisation du curateur ou, à défaut, celle du juge des tutelles, comme cela était prévue sous l'empire de la loi de 1968. Toujours sous l'article 460 du Code civil, le mariage d'une personne en tutelle n'est permis qu'avec l'autorisation du juge ou du conseil de famille s'il a été constitué et après audition des futurs conjoints en recueil, le cas échéant, de l'avis des parents et de l'entourage. [...]
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