Nullité du mariage, opposition au mariage, mariage irrégulier, relation extraconjugale, tromperie sentimentale, Code Civil, mariage frauduleux, défaut de consentement, intention matrimoniale, régularisation administrative, nationalité française
Au cours d'une relation entre un étudiant français et une étudiante étrangère, ces derniers ont développé des liens amoureux. L'étudiant a été charmé par la jeune femme, qui semblait également intéressée, une situation nouvelle pour lui étant donné son passé amoureux peu fructueux. À l'âge de dix-huit ans, le couple décide de s'engager sérieusement. Toutefois, la partenaire indique à son compagnon que leur cohabitation ne serait envisageable qu'à travers le mariage, en raison des convictions strictes de sa famille. Malgré l'opposition des parents du jeune homme, qui soupçonnent les intentions de la jeune femme quant à la régularisation de son statut de résidente, le couple se marie et commence à vivre ensemble.
Cependant, la situation se dégrade rapidement : la jeune mariée, ayant arrêté ses études, adopte un comportement désobligeant envers son époux et exprime le désir de vivre séparément.
[...] En conclusion, les parents disposent de moyens légaux pour contester le mariage de leur fils en cas de doute sur la sincérité de la partenaire. Cependant, l'acte d'opposition doit être rigoureusement motivé pour être valide, car les motifs sont évalués par les tribunaux, conformément à l'article 1353 du Code civil. Notamment, en vertu de l'article 179 du même code, les parents ne sont pas passibles de dommages et intérêts si leur opposition est rejetée. La nullité d'un mariage irrégulièrement célébré L'article 180 du Code civil énonce que "Le mariage contracté sans le consentement libre des deux époux, ou de l'un d'eux, ne peut être attaqué que par les époux, ou par celui des deux dont le consentement n'a pas été libre, ou par le ministère public". [...]
[...] Par ailleurs, l'article 212 du Code civil mentionne les devoirs et droits des époux, incluant le respect mutuel, la fidélité, le secours et l'assistance. Dans cette situation, le jeune marié souhaite annuler son mariage en raison des révélations faites par sa compagne lors d'une dispute. Elle a admis qu'elle n'avait contracté cette union que pour obtenir la nationalité française, n'ayant jamais eu de sentiments pour lui et continuant à entretenir une relation avec un autre homme de même nationalité qu'elle, tant avant qu'après le mariage. Malgré cela, elle exprime sa volonté de rester mariée pour continuer à bénéficier financièrement de leur union. [...]
[...] En vertu de l'article 176 du même code, les opposants doivent clairement énoncer leur qualité de parent, expliquer les motifs de leur opposition, en l'occurrence ici le soupçon d'un mariage frauduleux pour obtenir une régularisation de statut, et citer le texte de loi soutenant leur opposition. Selon la jurisprudence associée à l'article 176, comme démontré par les arrêts de la Cour d'Appel de Colmar du 24 juin 1994, la preuve incontestable qu'au moins l'un des époux poursuit un objectif extérieur au mariage est requise. [...]
[...] Ainsi, il est crucial d'aborder en premier lieu les différentes possibilités dont disposent les parents pour s'opposer au mariage de leur enfant puis d'analyser les mesures légales applicables à un mariage conclu de manière irrégulière (II). Modalités légales permettant aux parents d'émettre une opposition au mariage de leur enfant Dans le cadre de la contestation du mariage d'un fils, les parents disposent de recours définis par l'article 173 du Code civil. Selon ce dernier, les parents peuvent s'opposer au mariage de leurs enfants par le biais d'un acte d'huissier, conforme à l'article 66 du Code civil, exigeant leur signature sur l'original et la copie des oppositions. [...]
[...] Opposition parentale au mariage de leur enfant - Mariage irrégulier : aspects légaux et conséquences juridiques Au cours d'une relation entre un étudiant français et une étudiante étrangère, ces derniers ont développé des liens amoureux. L'étudiant a été charmé par la jeune femme, qui semblait également intéressée, une situation nouvelle pour lui étant donné son passé amoureux peu fructueux. À l'âge de dix-huit ans, le couple décide de s'engager sérieusement. Toutefois, la partenaire indique à son compagnon que leur cohabitation ne serait envisageable qu'à travers le mariage, en raison des convictions strictes de sa famille. [...]
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