« La concurrence est la compétition qui se déroule entre plusieurs opérateurs sur un même marché pour atteindre plus complètement une fin économique : l'offre de produits ou de services qui satisfait des besoins égaux ou proches ou, si l'on préfère, la conquête et la conservation d'une clientèle, d'une part de marché ». La notion de concurrence en droit français recouvre 3 domaines : l'interdiction des pratiques anticoncurrentielles, le contrôle des concentrations et la transparence et les pratiques restrictives.
Cependant cette notion doit être appréciée au regard du droit économique dont le droit de la concurrence et le droit de la consommation font partie intégrante, et de la notion de liberté du commerce et de l'industrie. Le droit économique est donc le fondement même du principe de libre concurrence qui doit être envisagé au regard d'un facteur économique essentiel : la clientèle. En effet cette libre concurrence est une compétition sur un marché dont la structure et le fonctionnement répondent aux conditions du jeu de la loi de l'offre et de la demande.
[...] Ce n'est qu'en reliant ces deux définitions que l'on donne son sens au droit de la concurrence et aux décisions rendues en la matière. Quel est donc le réel objet du droit de la concurrence ? A t été créé pour organiser le marché, diriger le comportement des entreprises ou protéger le consommateur ? L'affirmation de la liberté de concurrence dépasse la distinction classique entre droit public et droit privé dans la mesure où l'état lui-même ne doit pas porter atteinte à cette liberté : elle concerne aussi bien les marchés privés que publics. [...]
[...] Il est par nature la partie faible du contrat d'où la multiplication de dispositions de protection tant en droit des contrats, de la consommation ou même de la concurrence. Le droit de la concurrence a pour objet premier une protection du consommateur en ayant comme moyens la législation tendant à définir des comportements à adopter, ou à ne pas adopter par les sociétés. En effet, le mot d'ordre de la politique de nos jours c'est : le bien être du consommateur. Le droit suit donc les directives politiques afin de favoriser la protection de la personne située en bas de l'échelle économique. [...]
[...] Un contrôle des comportements des opérateurs économiques Le marché ne peut se réguler de manière autonome, c'est pour cela que les pouvoirs publics instituent des règles, pour permettre une concurrence libre grâce au contrôle des comportements des opérateurs économiques qui, voyant la concurrence comme une contrainte, voudraient s'affranchir de celle-ci en utilisant soit, individuellement des manières peut conventionnelles et regardante à l'intérêt général ; soit en niant la concurrence collectivement A. La protection d'un jeu de la concurrence non faussé La concurrence pure est parfaite développée par Frank Knight est un modèle de concurrence rarement atteint par les différents marchés, mais la concurrence est bien effective dans la vie économique, à condition que l'on ne fausse pas le jeu. Le monde des affaires est régi notamment par le principe de loyauté et de moralité, qui doit nécessairement faire obstacle à tout comportement déviant. [...]
[...] La concurrence permet un investissement des entreprises pour pouvoir se démarquer, offrir un produit au prix le plus bas ou de meilleure qualité que les concurrents. L'absence de concurrence ou des pratiques déloyales tendant à éliminer ou empêcher la concurrence est donc préjudiciable au consommateur. Le droit de la concurrence est donc le moyen d'établir une économie de marché stable, une paix concurrentielle et une protection des acteurs économiques. [...]
[...] Le droit de la concurrence régit aussi les pratiques restrictives de concurrence telles que la vente à perte. En effet dans ce cas, les entreprises vendant à perte écartent donc de leur chemin toute autre entreprise jouant le jeu du marché et proposant donc des produits plus chers. Les consommateurs, généralement attirés par le prix, choisissent donc la meilleure offre. Dans la prolongation de la volonté d'un marché réel et non faussé, il faut donc qu'il existe une réelle concurrence entre les acteurs économiques. [...]
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