L'oligopole est une situation d'un marché dominé par un nombre restreint de producteurs ou fournisseurs, qui entretiennent entre eux des relations d'interdépendance. Cet état se situe à mi-chemin entre ce que l'on appelle une situation de concurrence parfaite et une situation de monopole dans laquelle le marché est dominé par un seul producteur ou fournisseur. Un oligopole revêt différents aspects. Il peut être parfois extrêmement concurrentiel ou au contraire s'apparenter à un monopole lorsque ses membres s'entendent pour fixer les prix ou essaient de contrôler le marché par d'autres moyens. De telles pratiques sont souvent contraires aux lois nationales sur la concurrence ou contre les trusts.
Pour prendre une décision relative, par exemple, aux prix, les membres d'un oligopole recourent souvent à la théorie des jeux, qui suppose que l'on anticipe sur les effets de la concurrence dans des circonstances déterminées et que l'on effectue des démarches en conséquence afin que l'opération soit le plus rentable possible.
Nous verrons dans un premier temps, une définition de l'oligopole et ses spécificités. Pour ensuite s'intéresser à la concurrence oligopolistique non coopérative avec quelques grands modèles. Puis pour clore le sujet, nous traiterons de la concurrence oligopolistique coopérative...
[...] Bien que ces collusions se soient développées au niveau international, dans ces deux exemples, il n'y a pas eu d'atténuation de la pression anti- cartel, ni grâce au fait qu'elles se situent au-delà de toute législation nationale, ni grâce à la dispersion des consommateurs. L'avantage du passage du cartel au niveau international permet uniquement que celui-ci soit détecté moins rapidement qu'au niveau national. Ces interdictions incitent les entreprises à avoir un comportement coopératif par le biais d'accords implicites (plus difficiles à mettre au point et plus fragile), en vue de limiter la concurrence sans s'être mis d'accord et sans échange d'information. Entente implicite Modèle théorique simpliste : la théorie des jeux. [...]
[...] Elle représenta alors une menace pour les autres constructeurs japonais qui n'en étaient encore qu'au stade de l'exportation. Elle fut de ce fait rapidement suivie par d'autres entreprises automobiles qui ne voulaient pas lui laisser prendre de l'avance à l'international. Cependant la firme qui s'internationalise la première n'est pas forcement celle qui détient une position dominante en termes de parts de marché dans l'oligopole. Une firme suiveuse peut profiter de l'acquisition d'un nouvel avantage compétitif (nouveau produit, nouvelle technologie) pour s'échapper à l'international et ainsi modifier en sa faveur les positions de marché. [...]
[...] Cette clause va donc dissuader toute déviation. Les participations croisées entre firmes ce qui va lier le sort des profits des firmes entre elles et qui va passer au travers de la législation sur les ententes. Fonctionnement et stabilité des ententes Malgré la puissance des cartels, il existe des facteurs susceptibles de fragiliser son fonctionnement et sa stabilité : Les facteurs externes Les dangers proviennent tout d'abord des firmes qui ne font pas partie de l'entente : Les firmes hors entente sont les entreprises qui au moment de la formation du cartel ne l'ont pas adopté soit pour conserver leur liberté, soit par ce qu'elles étaient en train de gagner des parts de marché, soit parce qu'elles ont été négligées par les autres à cause de leur petite taille. [...]
[...] le modèle du duopole Notons les variables: 1. q1, q2 : niveaux de production des firmes 1 et Q = q1 + q q1, q2 : niveaux de production de 1et 2 conjecturés respectivement par 2 et CT1 CT2 : les coûts de production des firmes 1 et Cm1 Cm2 : les coûts marginaux des firmes 1 et : les profits des firmes 1 et p (q1 + q2) : le prix de marché est la fonction de demande réciproque) Le problème des firmes est la maximisation de leur profit étant données les quantités de leur concurrent : = q1(p (q1 + q2) - CT1 = q2( p (q1 + q2) - CT2 Dans le cas de la firme celle-ci doit calculer les quantités qui maximisent son profit pour chaque niveau de production possible de son concurrent : q2, de manière à déterminer à l'avance la meilleure réponse qu'elle peut lui donner pour chacune de ses stratégies. [...]
[...] Elle ne pourra alors servir qu'une fraction des consommateurs qui sont prêts à acheter le bien à ce prix. Le reste de la demande se trouve alors obligé de se retourner vers l'autre firme, même si celle ci propose un prix supérieur à celui de son concurrent. Le cas des télécommunications Dans le modèle de Bertrand et sous l'hypothèse de parfaite homogénéité des biens, la concurrence par les prix entre un petit nombre de firmes donne un résultat similaire à la concurrence parfaite: les profits de l'industrie sont indépendants du nombre de firmes dans l'industrie. [...]
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