Nous pouvons donc nous demander quelles évolutions concrètes a connu la concurrence ces dernières années et s'il est possible à l'heure actuelle pour les Etats de concilier exigences nationales et internationales en matière de concurrence.
Pour cela, nous étudierons dans une première partie de quelle façon la mondialisation a changée la vision traditionnelle de la concurrence par une remise en cause de l'intervention de l'Etat et une augmentation des pratiques non concurrentielles. Puis, nous traiterons des différentes législations existantes à l'heure actuelle tant au niveau national qu'international pour montrer comment les Etats tentent, avec plus ou moins de succès, de prendre en compte ces évolutions...
[...] Enfin, une vague de privatisations a eu lieu ces dernières années. Une privatisation consistant en une vente totale ou partielle par l'Etat du capital d'une entreprise publique à des actionnaires privés. Le but invoqué pour les justifier étant que cela permettra une plus grande efficacité économique. En effet, en faisant augmenter ainsi la concurrence, l'entreprise va essayer plus vivement d'améliorer la qualité de son produit et de faire baisser ses prix pour ne pas perdre de parts de marché ce qui sera bénéfique au consommateur qui voit sa satisfaction augmenter. [...]
[...] En effet, depuis une vingtaine d'années, la donne a changée. Le phénomène de la mondialisation a amené les penseurs à considérer qu'une des garanties les plus efficaces de la réalité concurrentielle était une liberté totale du commerce et de l'industrie et notamment au niveau international. Il est vrai que la mondialisation (qui se caractérise principalement par une économie où tous les biens circulent sans entraves et où les entreprises et Etats deviennent concurrents au niveau international) pose une vision différente de la concurrence qui ne semble plus seulement se poser au niveau national mais aussi international. [...]
[...] Ces pratiques, si elles ne sont pas contrôlées et sanctionnées, peuvent totalement fausser la concurrence au sein du marché intérieur de l'UE. C'est pourquoi la Commission a été chargé par les Etats-membres de surveiller et sanctionner les pratiques qui entravent la libre concurrence. Dès lors, tout partage de marché ou entente sur les prix entre entreprises, est interdit en vertu de l'article 81 du traité de Rome. Une concentration d'entreprises n'est pas interdite en soi, sauf si celle- ci est constitutive d'un renforcement de position dominante susceptible d'entraver la libre concurrence C'est dans ce cadre qu'a été interdite la fusion entre les deux groupes français d'appareillage électrique Schneider et Legrand, alors même que le gouvernement français l'avait accepté. [...]
[...] Cela est permis par la simple éventualité d'une concurrence pouvant venir de n'importe où et surtout de l'étranger. Ex : en France, France Télécom où l'Etat continue de gérer les infrastructures mais où le marché a été ouvert à des opérateurs privés qui peuvent utiliser les infrastructures de France Télécom. Cela a aussi été le cas de la SNCF subdivisée maintenant en Réseau ferré de France qui construit et gère les infrastructures et la SNCF qui gère le transport, c'est un marché contestable car potentiellement ouvert à la concurrence pour le transport. [...]
[...] De plus, la réussite d'une politique de concurrence au niveau européen est indispensable avant d'envisager une éventuelle adaptation au niveau mondial. [...]
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