Les rapports entre le droit, la morale, l'éthique et la religion

Extraits

[...] Elle est constituée de règles de conduite tout comme pour le droit, la morale et l'éthique, mais ses règles ne sont suivies que par ses fidèles. La religion est souvent perçue comme le véritable garant de la morale puisqu'elle ajoute aux commandements moraux l'autorité d'un commandement divin. Par ailleurs, ces quatre domaines interagissent et font du droit leur conciliation, avec pour but commun d'établir une règle de conduite voulue universelle. En effet, toute religion influence le droit, et cette influence sera plus ou moins forte selon le degré de laïcité de l'Etat. [...]

[...] En France, le Droit se distingue nettement de la religion. Ainsi, les mariages civil et religieux sont nettement distincts et le mariage religieux présente une contrainte juridique. En effet, il est interdit aux prêtres de marier religieusement deux personnes qui ne se sont pas préalablement mariées civilement. Par ailleurs, le mariage religieux n'a pas d'effet civil puisqu'il n'est reconnu dans aucun document administratif. A l'inverse, il n'est pas dissous par le divorce. En effet, la religion condamne le divorce tandis que le droit autorise la séparation des époux. [...]

[...] La laïcité réside en la séparation du pouvoir étatique et du pouvoir religieux. Elle présente de nombreuses conséquences dans l'Etat considéré. Au niveau judiciaire, le citoyen est jugé indépendamment de ses convictions religieuses ;au niveau exécutif, l'exercice du pouvoir politique n'est conditionné ni par le respect de prescriptions religieuses ni par l'appartenance à un groupe religieux et au niveau législatif, la loi ne tire pas sa légitimité d'une conformité à des préceptes religieux (pour autant, la loi peut contenir des articles qui peuvent être mis en correspondance avec tel ou tel précepte religieux). [...]

[...] Cependant, cette loi pose des problèmes dans ses notions mêmes ainsi que dans son mode d'application, et peut être perçue comme portant à la liberté d'expression de chacun sur le territoire français Une divergence actuelle entre le droit et la morale Des divergences entre le droit et la morale sont nées des nouvelles découvertes scientifiques et technologiques. En effet, en ne prenant que l'exemple du statut juridique de l'être humain, il faut mettre en évidence que des oppositions existent concernant la protection pénale de l'embryon et du fœtus. En effet, cette reconnaissance de droits à ces deux catégories d'individu, selon la morale, est soumise à certaines conditions. En effet, ce n'est qu'à la naissance, et à condition de naître vivant et viable, que la personne acquiert un état civil. [...]

[...] Dans ce sens, le droit donne un caractère supérieur aux principes inspirés de la religion ou encore de la morale. En effet, la morale, comme le droit ou l'éthique, ne disposent pas d'organes de répression la sanction essentielle étant l'expression de la conscience et donc les sentiments ressentis par l'individu qui a fauté. Il peut s'agir du remords, de la culpabilité, ou encore de la honte. En outre, la religion, et plus précisément la foi, est présentée comme la garantie du salut de l'âme. [...]