Commentaire de l'arrêt de la Chambre commerciale de la Cour de cassation du 26 septembre 2012 : la validité de la cause du contrat
Commentaire d'arrêt - 2 pages - Droit civil
Au XIXe et XXe siècle, un vigoureux débat doctrine se met en place entre causalistes et anti-causalistes. Mais un apaisement a lieu, et on se retrouve alors avec une conception dualiste de la cause. Désormais, deux conditions sont nécessaires pour que la cause du contrat soit valide : elle doit...
Etude de cas sur le droit des successions
Étude de cas - 25 pages - Droit civil
Jean DUPONT, veuf en premières noces non remarié de Monique Durand, est décédé, laissant : Paul, son fils aîné, Bertrand et Anne, issus de Jacques, son fils prédécédé, Bernard, son fils cadet, déclaré indigne en vertu d'un jugement devenu définitif, Pierre, né en 1975 (pendant son union avec...
Abrogation de la loi
Fiche - 2 pages - Droit civil
La loi a vocation à être permanente, ça signifie que la loi a vocation à s'appliquer jusqu'à ce qu'elle soit abrogée. Il faut distinguer l'abrogation de la loi de son annulation. Quand on parle d'annulation, on parle d'anéantissement rétro actif, elle est donc annulée pour l'avenir et le passé,...
L'application immédiate de la loi nouvelle - publié le 02/07/2013
Fiche - 1 pages - Droit civil
Principe : la loi nouvelle s'applique immédiatement aux situations qui se créent sous son empire (celles qui ne sont pas encore nées quand elle entre en vigueur). Exemple de l'ordonnance de 1982 (5ème semaine de congés payés) : pour tout contrat conclu après 1982, la loi s'applique.
Les caractéristiques de la coutume et sa place au regard de la loi
Fiche - 2 pages - Droit civil
La coutume nait spontanément dans le corps social, et elle s'impose par l'habitude. La loi, elle, est décidée à un moment précis, et par la volonté d'un organe étatique compétent. L'avantage de la coutume c'est qu'elle émane de la société tout entière, et qu'elle s'impose par habitude, alors...
La non-rétroactivité de la loi nouvelle
Fiche - 2 pages - Droit civil
Le principe est la non-rétroactivité de la loi nouvelle. Elle n'est pas rétroactive, car l'article 2 du Code civil exige cette non-rétroactivité. Si on peut appliquer cette loi, c'est parce qu'elle est connue de tous. Exemple : au milieu du 19e siècle, une personne se présente dans une auberge et...
Le Code civil : élaboration et apports
Fiche - 2 pages - Droit civil
C'est le pouvoir central qui a décidé de créer le code, dès le 24 thermidor an VIII (13 aout 1800), Bonaparte nommera une commission chargée de préparer un projet de code civil. (An 0 : 1792). Bonaparte a pris le pouvoir en 1799, c'est en 1802 que l'empire est créé et qu'il est devenu l'empereur...
Le droit et les notions voisines
Fiche - 2 pages - Droit civil
Il y a une parenté entre le droit et la morale. Beaucoup de règles de droit trouvent leur origine dans la morale, notamment en droit pénal (exemple : c'est immoral de tuer quelqu'un c'est normal que le droit sanctionne ça).
Les caractéristiques de la règle de droit
Fiche - 1 pages - Droit civil
La règle de droit présente 3 caractéristiques essentielles, - Elle est générale et abstraite. - Elle est obligatoire. - Elle est assortie d'une sanction.
La communauté de vie, le couple
Fiche - 4 pages - Droit civil
Les biens propres aussi appelé effets personnels comprennent : - les dettes solidaires qui sont propres au besoin courant de la famille (pendant le mariage). - Les héritages. - Tout ce qui est apporté par les époux avant le mariage. Par contre, les rendements d'un bien propre est un acquêt et on...
Commentaire de l'alinéa 2 de l'article 2293 du Code civil
Commentaire d'article - 5 pages - Droit civil
Mu par une volonté de protection de la caution, et ayant déjà imposé au créancier l'information de celle-ci sur le montant de la créance en cours de contrat par l'intermédiaire des textes du 1er mars 1984 et du 11 février 1994, le législateur récidive par l'ajout d'un second alinéa à...
Le commerçant - droits et obligations, inscription au registre, droits du conjoint
Fiche - 1 pages - Droit civil
Définition : Un commerçant est une personne qui achète pour revendre. C'est un individu qui fait des actes de commerce de façon habituelle en son nom et pour son compte. De plus, sa profession est l'activité qui lui procure ses moyens d'existence.
L'existence du consentement dans la formation du contrat
Fiche - 1 pages - Droit civil
Le contrat est valablement formé par la rencontre de l'offre et de l'acceptation. Cependant, il arrive parfois que cette rencontre ne soit pas simultanée. Tel est le cas lors de la promesse de vente. En effet, la promesse de vente sera valablement formée lors de la levée de l'option du bénéficiaire.
La notion de la théorie de l'autonomie de la volonté
Fiche - 1 pages - Droit civil
Défini par l'article 1101 du Code civil, le contrat est considéré comme une « convention par laquelle une ou plusieurs personnes s'obligent, envers une ou plusieurs autres, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose ».
Commentaire de l'arrêt de la Première Chambre civile de la Cour de cassation du 16 mars 2004 à la lumière de l'arrêt de la Chambre civile de la Cour de cassation du 6 mars 1876
Commentaire d'arrêt - 4 pages - Droit civil
Depuis l'arrêt Canal de Craponne du 6 mars 1876, le juge maintient le principe d'intangibilité des conventions. Ainsi, il refuse de procéder à la révision des contrats à exécution successive, et ce malgré un changement de circonstances entraînant un déséquilibre économique entre les parties....
Commentaire d'arrêt de la Chambre commerciale de la Cour de cassation du 3 novembre 1988 : la nullité des clauses au contrat
Commentaire d'arrêt - 3 pages - Droit civil
Dans le cas où un contrat se retrouverait sanctionné pour malformation, ce dernier possède la capacité, dans le cas d'une nullité relative de pouvoir renaître ; à l'inverse de l'hypothèse d'une nullité absolue. Or, ce raisonnement s'applique également pour les clauses au contrat. En effet, elles...
Commentaire de l'arrêt de la Troisième Chambre civile de la Cour de cassation du 28 novembre 2001 : la responsabilité délictuelle dans une chaîne de contrat hétérogène
Commentaire d'arrêt - 3 pages - Droit civil
Depuis un arrêt de l'Assemblée plénière en date du 7 février 1986, l'action directe sur fondement contractuel existe aussi bien dans les cas des chaînes de contrats homogènes de vente que dans les cas de chaînes de contrats hétérogènes incluant des conventions de vente et d'entreprise. Toutefois,...
Commentaire de l'arrêt de la Première Chambre civile de la Cour de cassation du 7 novembre 2000 : la licéité de l'objet du contrat
Commentaire d'arrêt - 3 pages - Droit civil
Les cessions d'une clientèle commerciale et d'une clientèle civile ont longtemps été traitées différemment dans le cadre de la licéité de l'objet du contrat. Sur ce point, l'arrêt rendu par la Première Chambre civile de la Cour de cassation positionne ces deux types de cessions de clientèle sur...
Commentaire d'arrêt de la Chambre commerciale de la Cour de cassation du 7 juin 2011 : le dol par réticence
Commentaire d'arrêt - 3 pages - Droit civil
Le 28 mai 2008, la Première chambre civile de la Cour de cassation allouait des dommages-intérêts à un requérant, ce dernier fondant sa demande sur un dol. Trois ans plus tard, à l'occasion du même type de litige, la chambre commerciale pose deux conditions cumulatives à l'accueil d'une telle...
Commentaire de la Chambre commerciale de la Cour de cassation du 6 septembre 2011 : le refus aux sociétés commerciales du bénéfice du droit à la consommation
Commentaire d'arrêt - 2 pages - Droit civil
Par sa décision du 11 décembre de 2008, la Première chambre civile de la Cour de cassation refuse à des sociétés commerciales le fait de pouvoir se prévaloir du droit à la consommation lors d'un litige. En accord cet arrêt, la Chambre commerciale, dans une décision du 6 septembre 2011 n°...
Commentaire d'arrêt de la Première Chambre civile de la Cour de cassation du 12 juillet 1989 : l'annulation du contrat pour cause d'illicité
Commentaire d'arrêt - 3 pages - Droit civil
En plus d'être un élément nécessaire au contrat, la conception de la cause a le mérite de nourrir la matière jurisprudentielle. En l'occurrence, le juge est amené à se prononcer sur la conception dualiste de la cause ainsi que sur sa capacité à annuler ledit contrat lorsque celle-ci s'avère...
Commentaire de deux arrêts rendus par la Première Chambre civile de la Cour de cassation, les 22 février 1978 et 13 décembre 1983
Fiche - 3 pages - Droit civil
Remarquable par sa durée, l'affaire « Poussin » se distingue également par le fait qu'elle est l'objet de deux arrêts rendus par la Première Chambre civile de la Cour de cassation, les 22 février 1978 et 13 décembre 1983. La jurisprudence qui en résulte présente elle aussi un intérêt puisqu'elle...
Commentaire d'arrêt de la 1ère Chambre civile de la Cour de cassation du 3 mars 2011 : la nullité du contrat initial
Fiche - 2 pages - Droit civil
Outre son rôle de régulateur au sein de la société, le droit a comme autre fonction celle d'encadrer les échanges, notamment ceux ayant trait l'économie. A ce titre, tout achat et toute vente doivent résulter d'un contrat, autrement dit d'un accord de volonté où une partie à la convention...
Commentaire de l'arrêt de l'Assemblée plénière de la Cour de cassation du 9 mai 1984 : l'arrêt Lemaire - publié le 26/06/2013
Commentaire d'arrêt - 3 pages - Droit civil
Si depuis la loi du 3 janvier 1968 la faute du malade mental est entendue de manière objective dans le cadre de la responsabilité civile, la faute du mineur continu quant à elle de relever de la conception subjective. Or dans cet arrêt rendu par l'Assemblée plénière, c'est justement cette...
Commentaire d'arrêt de la Troisième Chambre civile de la Cour de cassation du 3 novembre 2011 : la clause de renonciation à la résolution judiciaire
Commentaire d'arrêt - 3 pages - Droit civil
Au nom de la liberté contractuelle, il est donné en principe la capacité pour les parties au contrat de stipuler les éléments de leur choix. Toutefois, dans l'optique d'éviter que cette liberté dérive vers une forme d'asservissement contractuel de l'individu, des limites juridiques et...
Commentaire d'arrêt de la Première Chambre civile de la Cour de cassation du 23 juin 2011 : le cas de force majeure
Commentaire d'arrêt - 3 pages - Droit civil
Face à l'inexécution de sa part du contrat et dans l'optique de se prévenir du versement de dommages-intérêts dans le cadre de la responsabilité contractuelle, le débiteur peut invoquer le cas de force majeure. Encore faut-il toutefois que les circonstances se prêtent à une telle invocation. En...
Commentaire de l'arrêt de la Première Chambre civile de la Cour de cassation du 12 juillet 1989 : la cause licite dans l'obligation
Commentaire d'arrêt - 3 pages - Droit civil
En matière contractuelle, quatre conditions sont essentielles pour qu'une convention soit valablement formée, ainsi, il faut disposer d'un consentement libre et éclairé, d'une capacité de contracter, d'un objet certain qui forme la matière de l'engagement et d'une cause licite dans l'obligation...
Etude de cas sur les rapports de voisinage et le bornage d'un terrain
Étude de cas - 5 pages - Droit civil
En l'espèce, une personne physique est propriétaire d'un immeuble à usage d'habitation situé sur un fonds dont il est également propriétaire. Il décide de mesurer son terrain et de procéder à un bornage avec son voisin. Ce dernier ne s'y oppose pas, mais affirme que les mesures faites par le...
Etude de cas sur la multipropriété
Étude de cas - 6 pages - Droit civil
L'acquisition en multipropriété répond à un régime spécifique. Sa forme légale est définie par la loi du 6 janvier 1986 relative aux sociétés d'attribution d'immeubles en jouissance à temps partagé : il s'agit de la société. La directive CE du 26 octobre 1994 ainsi que les articles 1 et 33 de...
La société est une personne morale
Fiche - 1 pages - Droit civil
C'est l'immatriculation au RCS qui scelle le moment où notre société devient un être juridique, ce n'est plus un contrat. La société a donc une existence juridique qui lui est propre, elle est distincte des associés. Les créanciers personnels des associés ne peuvent saisir les biens...