Au sens du droit civil, la violence correspond à un acte, volontaire ou non, qui provoque chez la victime un trouble physique ou moral. La cité, elle, correspond à un ensemble politique rationnellement structuré, une ville, en tant que personne morale, régie par des lois. Ces lois ont comme objectif d'essayer de maintenir une société égalitaire, les protégeant les uns les autres. Ces deux termes apparaissent alors comme totalement antithétiques, dans la mesure où les violences, sous toutes leurs formes, ont toujours été présentes et le sont encore dans nos sociétés. Comme si la violence faisait partie de l'histoire. Dès lors, on pourrait envisager une violence légitime, une violence qui devient conforme au droit naturel. La violence serait donc admise dans nos sociétés, et ne serait pas remise forcément en cause. L'Etat même pourrait aussi alors faire preuve de violence qui pourrait être légale, mais illégitime.
Dès lors peut-on parler d'une violence légitime ? Autrement dit la violence a-t-elle le droit de cité ?
[...] Autrement dit la violence a-t-elle le droit de cité ? Dans un premier temps nous verrons que la violence est au cœur même de la cité. Puis que l'État essaie de réduire, voire de faire disparaitre la violence même si elle est fortement présente. Enfin que c'est grâce au monopole de la violence que possède l'État que la violence peut se permettre de subsister dans nos sociétés L'État créateur de violence On peut considérer que la cité, autrement dit l'État, n'exclut pas la violence. [...]
[...] La violence a-t-elle le droit de cité ? Au sens du droit civil, la violence correspond à un acte, volontaire ou non, qui provoque chez la victime un trouble physique ou moral. La cité, elle, correspond à un ensemble politique rationnellement structuré, une ville, en tant que personne morale, régit par des lois. Ces lois ont comme objectif d'essayer de maintenir une société égalitaire, les protégeant les uns les autres. Ces deux termes apparaissent alors comme totalement antithétiques, dans la mesure où les violences, sous toutes leurs formes, ont toujours été présentes et le sont encore dans nos sociétés. [...]
[...] L'État va donc tenter de faire disparaitre le règne du plus fort pour laisser place à l'intérêt général. L'état civil nécessite la mise en place d'un ordre politique, qui aurait pour but d'instaurer l'égalité et d'exclure la violence. En effet, en abandonnant son état de nature, l'homme abandonne son animalité et la violence, qui sont selon Hobbes deux caractéristiques propre à l'homme à l'état de nature, un état où l'homme est soumis à ses instincts, ses désirs et ses passions, où seule la loi du plus fort fait son règne, qui mènera, si rien ne l'arrête, à la destruction mutuelle de tous les hommes et à la fin de l'humanité. [...]
[...] Or les inégalités peuvent être source de violences et de conflits, comme le vol. Autrement dit, l'État instaure des rapports de force, qui selon Rousseau ne sont pas naturels. Dès lors, la cité établit un État de violence, car elle crée des inégalités entre les hommes qui sont à l'origine de certains actes brutaux. Alors on peut associer à la cité une société brutale. Comme l'État détient tous les pouvoirs, il peut être dangereux et être violent avec ses propres citoyens. [...]
[...] La violence ne semble pas avoir de limites, comme on peut le voir à travers les actes terroristes. Dès lors, le seul moyen de l'État pour remédier à cette violence est d'intensifier elle-même son monopole de violence et de réduire alors les droits. L'État cependant doit conserver ce monopole pour pouvoir toujours protéger ces citoyens, mais justement en appliquant cette violence pour la faire diminuer l'État semble au contraire ne faire que l'augmenter. Donc l'État doit changer de méthode, et pour cela il faudrait passer par d'autres institutions étatiques, comme un travail de prévention et d'instruction, ou encore instaurer des changements pour retrouver un cadre plus égalitaire et retrouver une plus grande tolérance entre les citoyens, cela pourrait diminuer de manière importante déjà les violences. [...]
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