« Agis de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de toute autre toujours en même temps comme une fin et jamais comme un moyen ». Ce concept philosophique de Kant qui présente la personne humaine comme étant toujours une fin et non un moyen, attrait au principe de dignité de la personne humaine. Ce principe est défini à l'article 16 du Code civil qui stipule que « la loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie. » Cela signifie que le simple fait d'appartenir à l'humanité confère le droit au respect de sa dignité. Ce droit touche toutes les personnes sans exceptions et ne peut jamais leur être retiré. Il est donc inhérent à toute personne. Mais la notion de dignité pose plusieurs problèmes : les interprétations sont controversées. Ce droit est peut-être celui qui présente la plus grande diversité d'aspect, il protège des traitements dégradants et inhumains, garantit le respect de l'intégrité physique, mais personne ne sait vraiment définir ses limites.
[...] En effet, le conseil consCtuConnel a affirmé le 27 juillet 1994 que la sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d'asservissement et de dégradaCon est un principe à valeur consCtuConnel. Mais ce droit a été pour la première fois consacré par la consCtuCon de la RFA de 1949, à la suite de la seconde guerre mondiale et des praCques nazis qui bafouaient ceAe dignité de la personne humaine. C'est d'ailleurs à la suite de ces praCques que l'ont a décidé que ce principe devait être officiellement proclamé. Auparavant, cela n'était pas nécessaire puisque cela était évident pour chacun. [...]
[...] Ce n'est pas respecter la dignité de l'embryon que de ne pas le laisser naître Cependant il est nécessaire de préciser que l'embryon n'est pas considéré comme ayant la personnalité juridique qu'il ne jouit pas des droits dont disposent toutes les personnes. Le même problème se pose en ce qui concerne le décès. conCnuer à respecter la dignité du défunt après sa mort ? De même que l'embryon il ne possède pas la personnalité juridique, donc bénéficier de la dignité ? [...]
[...] Selon les juridicCons, ces images aAentaient à la dignité des personnes aAeintes de la maladie du VIH. Or il existe une certaine liberté en ce qui concerne la publicité pour les sociétés commerciales. Et pourtant ici, la dignité prime. Il faut donc concilier les deux et cela pose surtout un problème au niveau de la liberté de la presse qui tendrait à primer sur la dignité très récemment. En effet, un arrêt de la cour de cassaCon n'a pas jugé aAentatoire à la dignité de la personne, le fait qu'une photo d'un jeune homme ensanglanté à la suite d'un accident de scooter ait été publiée dans un magazine. [...]
[...] Cependant, le fait d'interpréter à outrance ce principe de dignité de la personne humaine le rend applicable à tous les cas. De ce principe découlent beaucoup de nouveaux principes. Par ailleurs, il tend à regrouper plusieurs règles et soluCons antérieures qui se résolvaient très bien différemment. Le fait d'invoquer la dignité de la personne humaine pour ces cas là, fait perdre au principe sa dimension toute parCculière. C'est pourquoi le principe de la dignité de la personne humaine fait l'objet d'avis très diversifié et de nombreuses controverses. [...]
[...] La personne humaine ne peut être traitée comme une chose. Pour illustrer ces propos, on peut citer l'exemple du lancer de nain qui a été considéré comme aAentatoire à la dignité de la personne humaine. En effet, le fait qu'une personne handicapé soit ainsi traitée porte aAeinte à sa dignité et favorise les discriminaCons. De même cela empêche le commerce du corps, de ses organes, la personne humaine n'étant pas une chose elle ne peut se vendre et d'aucune façon que ce soit. [...]
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