A la suite des événements du 13 mai 1958, la IVème république pris fin après de nombreuses crises. Le parlement permit au gouvernement du Général De Gaulle de rédiger une nouvelle constitution, ouvrant la porte à la Vème République. La Vème république devait résoudre les problèmes rencontrés sous la IVème république, notamment l'instabilité ministérielle.
Michel Debré et ses collaborateurs ont donc rédigé une nouvelle constitution en s'inspirant fortement du discours de Bayeux de 1946 dans lequel De Gaulle avait exposé ses idées. Dans cette nouvelle constitution on trouve président de la république au centre des institutions qui dispose de l'effectivité du pouvoir, ce qui n'était pas le cas sous la IVème république. Michel Debré lui-même qualifiera le président de la république de « clé de voûte du régime » dans cette nouvelle république.
Au début de la Vème république le président de la république était élu au suffrage universel indirect. Cependant, après l'attentat raté qui le visait, le Général De Gaulle comprit que le président de la république devait être plus proche des citoyens dont il était le guide et qui lui conféraient sa légitimité. A partir de 1962, à la suite d'une révision constitutionnelle qui fit et fait toujours débat en raison de l'utilisation de l'article 11 de la constitution par De Gaulle, l'élection du président de la république se fit au suffrage universel direct afin accroître la légitimité du président de la république qui sera maintenant élu directement par tous les citoyens.
Il existe d'autre moyens de légitimation du président, ainsi les référendums engageant le mandat du président permettent au peuple de renouveler ou de retirer sa confiance au président, c'est d'ailleurs cela qui conduit De Gaulle à démissionner en 1969, cependant désormais cette pratique a disparu. Il en est de mêmes lorsqu'un président se représente lors de nouvelles élections présidentielles, il peut être reconduit s'il à la confiance du peuple, ou bien remplacé.
Quelle place occupe le président face aux citoyens sous la Vème République ?
Il s'avère que sous la Vème République le peuple doit légitimer le président de la république pour qu'il puisse remplir pleinement ses fonctions, mais le peuple peut aussi très bien sanctionner le président s'il n'est pas d'accord avec lui.
[...] L'autonomisation du président dans ses rapports avec les citoyens : La réforme du quinquennat : Une accentuation des pouvoirs du Président qui ne craint plus la cohabitation : - Le 24 septembre 2000 le référendum sur le quinquennat fut ratifié par la population française accordant la durée du mandat présidentiel avec celui des parlementaires et évitant à l'avenir que les élections législatives interviennent en cour de mandat. Cette réforme a accentué les pouvoirs du président qui ne craint désormais pas la cohabitation (les élections législatives suivants de quelques mois les présidentielles il apparaît logique que le président se voit accorder la majorité dont il a besoin pour exercer son programme). [...]
[...] Le rôle du président réduit à celui d'arbitre on est bien loin du guide de la nation et c'est au premier ministre qu'il appartient de passer un contrat avec la nation. [...]
[...] II) Un peuple qui sanctionne : Les sanctions démocratiques : entre désaveu et contestation. Le désaveu : la perte de la confiance du peuple. Une responsabilité en fait du président devant le peuple : - Si en principe le président est irresponsable politiquement (devant le parlement en tout cas) on estime qu'il existe une forme de responsabilité devant le peuple. On s'aperçoit en effet qu'à l'interprétation large des fonctions présidentielles correspond une interprétation large de la responsabilité politique, bien que cela ne soit pas prévu dans la constitution de 1958. [...]
[...] Au début de la Vème république le président de la république était élu au suffrage universel indirect. Cependant, après l'attentat raté qui le visait, le Général De Gaulle comprit que le président de la république devait être plus proche des citoyens dont il était le guide et qui lui conféraient sa légitimité. A partir de 1962, à la suite d'une révision constitutionnelle qui fit et fait toujours débat en raison de l'utilisation de l'article 11 de la constitution par De Gaulle, l'élection du président de la république se fit au suffrage universel direct afin d'accroitre la légitimité du président de la république qui sera maintenant élu directement par tous les citoyens. [...]
[...] Le Président a une mission pour le peuple : du guide de la nation au contrat passé avec celle-ci Le Président, guide de la nation : Une conception née avec De Gaulle et qui s'éteindra avec Pompidou et Giscard d'Estaing et qui sera remplacée par une notion d' arbitre : - Le 28 décembre 1958, De Gaulle se proclama guide de la nation il estima sa fonction investie de la mission de guider voir de sauver la nation. Ce thème restera une constante du discours gaullien, quitte à prendre des libertés avec l'art 5 le président a la charge insigne du destin de la France et de la République ( ) l'ensemble de ses attributions ( ) amène le président à inspirer, orienter, animer l'action nationale en 1962). [...]
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