Réification, monde vivant, extracommercialité, chose inerte, espèce humaine, personne physique, personnalité juridique, sujet de propriété, abolition de l'esclavage, immeuble par destination, bien meuble, bien immeuble, évolution du vivant, DDHC Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, embryon, fécondation in vitro, corps humain
Le vivant peut être objet de réification. Ce phénomène consiste en « la transformation, la transposition d'une abstraction en objet concret, en chose ». Le vivant, d'un point de vue juridique, se trouve alors chosifié. La chose vit juridiquement en quelque sorte, mais seulement à travers une personne qui jouit d'un droit sur elle. Sans le droit exercé sur elle, la chose n'a pas de raison d'être. Mais qu'adviendrait-il si le vivant est réifié, s'il se transforme en une chose ? On se demande même comment une quelconque personne physique ou un animal pourrait subir cette réification. On doit analyser toute hypothèse. Rien n'exclut le processus inverse. La chose peut également être « personnifiée ». On ne doit pas négliger la frontière qui existe entre le vivant et les choses. Cela ne signifie pas pour autant qu'elle n'est pas poreuse.
On remarque que l'on ne parle pas de n'importe quelle réification. Il s'agit de « la » réification. L'article défini au singulier suppose qu'il faut l'analyser d'une manière générale. Quant à l'article défini contracté, il permet de relier cette réification au vivant. Les deux notions sont liées même si elles semblent opposées l'une à l'autre. On souligne enfin qu'il ne s'agit pas d'une interrogation, mais quasiment d'une affirmation. Elle n'en reste pas moins absolue. Il est possible de la remettre en cause.
[...] De plus, on analysera que le vivant constitue le sujet de propriété par excellence, en principe. Le vivant s'épanouissant en tant que sujet de propriété Les personnes physiques sont vivantes, puisqu'elles sont sujets de propriété. Seulement, elles exercent un droit sur les choses. Le droit des biens n'a de sens qu'en présence d'êtres dotés de personnalité juridique. On constate cet aspect, en vertu du patrimoine qu'acquiert une personne physique tout au long de sa vie. Ce patrimoine indivisible entretient un lien indissoluble avec la personne à laquelle il se rattache. [...]
[...] Cette réification, presque causée par la science, pourrait prendre un tournant dangereux si elle n'est pas mieux encadrée. Par exemple, il existe le concept de bébé-médicament. L'article L2131-4-1 du Code de la santé publique autorise à titre expérimental la fécondation in vitro, puis le transfert d'un embryon sur le cordon ombilical. A priori, ces manœuvres scientifiques ne présentent aucun danger. Mais l'Homme risque de se réifier lui-même s'il ne se pose pas de limites. [...]
[...] Ce phénomène consiste en « la transformation, la transposition d'une abstraction en objet concret, en chose ». Le vivant, d'un point de vue juridique, se trouve alors chosifié. La chose vit juridiquement en quelque sorte, mais seulement à travers une personne qui jouit d'un droit sur elle. Sans le droit exercé sur elle, la chose n'a pas de raison d'être. Mais qu'adviendrait-il si le vivant est réifié, s'il se transforme en une chose ? On se demande même comment une quelconque personne physique ou un animal pourrait subir cette réification. On doit analyser toute hypothèse. [...]
[...] Tous les biens qui viendraient s'opposer à cette règle devraient appartenir à l'inerte, tels que les animaux. Cependant, le vivant peut parfois se retrouver objet de propriété. Il s'agit d'une exception, mais elle permet d'analyser la réification possible du vivant. La réification s'enchevêtrant pourtant au vivant La réification s'enchevêtrant pourtant au vivant se démontre par le vivant comme objet de propriété par exception puis par l'appropriation du vivant comme apparaissant et faisant naître certaines craintes Le vivant, objet de propriété par exception Le droit appréhende désormais l'espèce humaine, le génome, les éléments du corps humain. [...]
[...] Elles ne relèvent pas du vivant alors que tout en elle s'y rattache. Le droit refuse, dans les systèmes où l'esclavage est autorisé, la qualification de personne juridique à tel ou tel être humain. Il le fait basculer dans la catégorie des choses, des biens. L'esclave était considéré comme un meuble par nature avant, « s'il est seulement attaché à la personne du maître ou employé au sein du ménage ». Et on le considérait comme un immeuble par destination, quand il était affecté au service. [...]
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