Le droit positif étant constitué par l'ensemble des règles juridiques en vigueur dans un état ou dans la communauté internationale à un moment donné, quelles que soient leurs sources. C'est le droit « posé », le droit tel qu'il existe réellement.
La morale quant à elle se définissant comme un ensemble de règles de conduite tenues pour universellement valables. Il faut donc savoir si la règle morale n'est autre que la source inéluctable du droit positif, si son influence est telle qu'elle en devient la condition sine qua non au droit positif.
Mais les données morales conditionnent-elles la validité ou plus modestement l'application des normes juridiques ? Il est évident que la morale influence le droit positif mais cette influence va-t-elle jusqu'à limiter le droit positif à une retranscription de la morale ? Les données morales peuvent-elles être en elles-mêmes des normes valides de l'ordre juridique ?
[...] Chacune de ces notions influence l'autre, ainsi le droit positif est perçu comme une expression de la règle morale et il joue un rôle arbitraire sur cette morale. Le droit positif comme expression de la règle morale La règle morale influence le droit positif. En effet les lois du droit positif peuvent trouver leurs fondements dans la règle morale. Les actes de tuer, voler, violer sont répréhensibles moralement, ces actes sont jugés immoraux. Or il s'avère que ces mêmes faits sont également répréhensibles sur le plan juridique. [...]
[...] Ainsi le droit positif joue un rôle d'arbitre envers la morale. Le droit positif arbitre de la règle morale Le droit positif influence lui aussi la règle morale. L'objet de la morale est le bien, elle nous dit ce qu'il faut faire et notamment de ne pas transgresser les lois, le droit positif, comme évoqué précédemment, étant le droit applicable dans un lieu et à un moment donné, alors la morale tend à respecter le droit positif. Ainsi, le droit positif aboutit à la création de nouvelles règles morales qu'il faudra respecter. [...]
[...] C'est le droit posé le droit tel qu'il existe réellement. La morale quant à elle se définissant comme un ensemble de règles de conduite tenues pour universellement valables. Il faut donc savoir si la règle morale n'est autre que la source inéluctable du droit positif, si son influence est telle qu'elle en devient la condition sine qua non au droit positif. Mais les données morales conditionnent-elles la validité ou plus modestement l'application des normes juridiques? Il est évident que la morale influence le droit positif mais cette influence va-t-elle jusqu'à limiter le droit positif à une retranscription de la morale? [...]
[...] Les normes du droit positif sont les seules à avoir une force juridique. En effet, les relations entre le droit et la morale constituent l'un des problèmes fondateurs de la philosophie du droit. Le sujet consiste donc à analyser les relations entre le droit positif et la règle morale. L'étude des relations induit l'étude des rapports et des distinctions. Ainsi, le droit positif et la règle morale constituent-ils des univers distincts ou un seul domaine unifié? Le droit positif étant constitué par l'ensemble des règles juridiques en vigueur dans un état ou dans la communauté internationale à un moment donné, quelles que soient leurs sources. [...]
[...] Nous touchons ici aux points de divergences entre règle morale et droit positif. II- Les distinctions entre droit positif et règle morale Après s'être consacré à l'analyse des interactions dans la première partie, il convient d'étudier les distinctions entre droit positif et règle morale qui résident dans le caractère général de la loi et à la sanction qui découle de sa transgression. Le caractère général de la loi Par définition une règle afin d'être une règle d'ordre juridique doit répondre à plusieurs critères. [...]
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