éthique, responsabilité sociétale, progrès scientifique, Biotechnologique, Loi bioéthique, Génétique, clonage, FIV, PAM procréation assistée médicalement, fécondation in vitrà, statut de l'embryon
« Le droit devra trouver la manière d'assurer l'équilibre entre le besoin qu'éprouve la science de progresser et la responsabilité la plus générale de la société de prémunir la vie humaine contre les abus et les dommages de la recherche » affirme Maureen Mcteer.
Une affirmation qui pourrait gêner certains, plaire à d'autres. Néanmoins, elle retranscrit clairement les ambiguïtés qui dominent le domaine légal, éthique et scientifique de nos jours. Le progrès, dit-on, ne peut être signe que d'amélioration du bien-être, d'avancées et surtout d'opportunités. Cependant, à quel prix devrait-on profiter de ces avancées. Sommes-nous prêts à y sacrifier nos valeurs, notre dignité, voire Humanité - humanité hélas, en recul, sur plusieurs plans ces temps-ci ?
[...] En Allemagne, la commission d'enquête parlementaire fut opposée dans un premier temps aux recherches sur les cellules souches embryonnaires, opposant ainsi la coalition rouge-verte et le chancelier Schröder. Ce n'est qu'en 2001, après qu'Andrea Fischer soit remplacée, qu'est institué le Conseil National éthique allemand. En France, Lionel Jospin soutient la libéralisation des recherches, clairement affirmé lors de l'ouverture des journées annuelle d'éthique en novembre 2000. Cette déclaration s'oppose contre les idéologies de Jacques Chirac. Cependant, cette opposition ne dure pas très longtemps puisque Lionel Jospin finit par renoncer à ces idéologies, abandonnant ainsi l'idéologie sur le clonage thérapeutique. [...]
[...] La paroi interne de ce blastocyste constitue alors les cellules souches embryonnaires. Ces cellules souches présentent deux caractéristiques très importantes : elles peuvent être multipliées indéfiniment, de même, elles sont pluripotentes, en d'autres termes, elles sont capables de se différencier en cellules spécialisées. Ces cellules souches embryonnaires, par le fait qu'elles soient pluripotentes, sont alors aptes à se diviser davantage, permettant ainsi l'étude plus spécifique de ces cellules et peut être ainsi envisagé à des fins thérapeutiques traitant dès lors plusieurs maladies génétiques ou pas. [...]
[...] La législation fut jugée de ne pas avoir pris en compte l'avis public. Or comment prendre en compte, l'avis d'une société qui ne s'y retrouve pas ? Les cellules souches embryonnaires ont ainsi des enjeux importants. Il est ainsi primordial que le législateur intervienne pour clarifier ce que la loi permet ou pas en ce qui concerne les embryons et les recherches sur les embryons. L'idée d'une loi-cadre doit alors être envisagée, élaborant ainsi les limites à ne pas franchir. [...]
[...] Sur le fond, la loi de 2013 pose un risque sur l'embryon, en consacrant son instrumentalisation, méprisant ainsi ses droits fondamentaux jugés « potentiels »voir « en devenir ». Cette même loi connaît également des critiques d'opportunités, quel est le bienfondé des principes de cette réforme. Quelle modification scientifique engendre-t-elle ? Donc il est évident que la législation n'est pas assez claire, voire solide en ce qui concerne la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Les alternatives et les controverses L'état des lieux peut alors être perçu comme fragile, sans véritable avis général. Cette fragilité pèse sur l'avancée technologique et l'acceptante des recherches. [...]
[...] De plus, le prélèvement depuis 2011 peut-être effectué que si la femme donne son consentement durant sa grossesse. Cependant, le prélèvement ne peut avoir pour fin, que des fins scientifiques/thérapeutiques. Cette greffe traite de nombreuses pathologies telles que le cancer du sang, l'anémie héréditaire, les drépanocytoses, les maladies auto-immunes. De plus, depuis la loi de 2004, il est possible de réaliser à partir des embryons un autre DPI (diagnostic pré-implantatoire) dont les caractéristiques génétiques pourraient être utiles pour soigner un frère ou une sœur déjà né malade. [...]
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