Les médias, parce qu'ils nous informent et contribuent à la formation de l'opinion publique, font partie intégrante de notre démocratie, et cherchent par conséquent à nous émouvoir et nous divertir plutôt que de nous informer. Cette préoccupation peut entraîner une mauvaise interprétation des faits, et donc une erreur médiatique. On peut se demander si une erreur médiatique n'est pas aussi grave qu'une erreur judiciaire, dans la mesure où elles entraînent toutes deux des conséquences à prendre en compte. Il faut donc établir une stricte comparaison entre les médias et la Justice pour ensuite constater que les erreurs médiatiques et judiciaires restent presque toujours impunies.
[...] La presse est l'arme la plus importante pour clamer son innocence. L'institution judiciaire craint énormément la presse et la seule chose qui puisse faire bouger la justice, c'est le scandale médiatique. Bien que la Justice et les médias soient deux champs bien distincts, ils ont des points communs irréfutables et une erreur médiatique peut tout à fait être comparée à une erreur judiciaire. En effet, les conséquences sont tout aussi dramatiques, car elles sont toutes deux au cœur de la société, en première ligne de front. [...]
[...] Peut-on comparer une erreur médiatique à une erreur judiciaire ? Les médias, parce qu'ils nous informent et contribuent à la formation de l'opinion publique, font partie intégrante de notre démocratie, et cherchent par conséquent à nous émouvoir et nous divertir plutôt que de nous informer. Cette préoccupation peut entraîner une mauvaise interprétation des faits, et donc une erreur médiatique. On peut se demander si une erreur médiatique n'est pas aussi grave qu'une erreur judiciaire, dans la mesure où elles entraînent toutes deux des conséquences à prendre en compte. [...]
[...] Cependant, malgré ces manipulations gouvernementales, la presse a un impact certain sur la société française et surtout sur la Justice. Dans une interview de Sylvie Noachovitch, avocate pénaliste depuis 12 ans au barreau de Paris et spécialiste des erreurs judiciaires au sein de l'association Action Justice, elle avoue que dans les erreurs judiciaires qu'elle défend, elle utilise énormément la presse. En faisant des conférences de presse, elle attire l'attention des juges sur les victimes emprisonnées. Elle a ainsi réussi à suspendre l'exécution d'une peine de 3 ans ferme en alertant les médias. [...]
[...] Elle repose son jugement sur des lois strictement définies. Ainsi, on peut dire qu'elle protège le peuple français des criminels en les condamnant à de lourdes peines d'incarcération. Les médias, quant à eux, représentent un moyen impersonnel de diffusion d'informations (comme la télévision, la presse écrite et la radio) utilisé pour communiquer. Les médias permettent de diffuser une information vers un grand nombre d'individus sans possibilité de personnalisation du message. Les journalistes sont donc souvent amenés à céder à la tentation du scoop malgré un trop important manque de détails sur le sujet traité. [...]
[...] En ce qui concerne les médias, leur appellation de quatrième pouvoir ne vient pas de nulle part, et ils détiennent le monopole de l'information. Sous prétexte de ce pouvoir, ils se permettent de commettre des grosses erreurs médiatiques en toute impunité. Pour en revenir à l'exemple du bagagiste de Roissy, une mallette aurait été retrouvée, mais dans un vestiaire pour le chef du service des informations générales à France et dans la voiture du présumé coupable pour la présentatrice Elise Lucet. [...]
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