[...]
Établie par un acte de naissance rédigé par l'officier d'état civil comme le stipule l'article 57 du Code civil, la filiation fait naître un certain nombre de droits patrimoniaux, ainsi que des droits extrapatrimoniaux, comme le prénom ou le nom. Au terme de l'article 311-21, lorsque la filiation est établie au plus tard le jour de la déclaration de naissance, ou lorsqu'après cette déclaration, ils reconnaissent simultanément l'enfant, il leur est donné la possibilité de choisir le nom de famille de l'enfant, celui du père, celui de la mère, ou encore les deux noms accolés dans l'ordre choisi, et dans la limite d'un nom par parent.
En revanche, s'il n'y a pas de déclaration conjointe, l'enfant prend le nom du parent qui aura établi le premier la filiation, cependant que la plupart du temps, les parents ne manifestent pas de volonté à cet égard, ce qui implique que par principe, c'est le nom du père qui est dévolu à l'enfant. Mais dans tous les cas, le nom choisi pour le premier enfant vaut pour tous les autres enfants communs, dans la mesure où il paraît compliqué de donner des patronymes différents, néfastes à la cohésion du groupe familial.
Dans le cadre d'une adoption, on dénombre deux possibilités. D'abord, si l'adoptant réalise une adoption plénière, ce qui implique une intégration totale dans la famille d'accueil et la disparition de toute trace de filiation pour l'adopté, ce dernier prendra le nom de l'adoptant. Toutefois, ce type d'adoption n'est possible que pour un mineur. En cas d'adoption simple, il y a coexistence des deux liens de filiation ; le nom de famille biologique ne disparaîtra pas, et l'on y ajoute simplement le nom de l'adoptant, avec le consentement de l'intéressé s'il est majeur.
Dans ces hypothèses, les parents optent généralement pour une déclaration conjointe de nom de famille. Ils choisissent le ou les noms à transmettre, étant précisé que les noms des deux conjoints seront accolés dans l'ordre alphabétique (...)
[...] The book is not only a mere text. It is a complex structure of mimesis, diegetical digressions, drawings, graphic elements such as ink spills, newspaper clips, or verbatim transcription from tape recorders and song lyrics. The lack of logical links and organization between these elements, between chapters and even inside the plot itself, emphasize the anarchic path of ideas and impressions coming in mind. It also emphasizes the will of giving information rather than linking them together. The atmosphere is that of a remote dream rather than a scientific experiment. [...]
[...] Thompson, Fear and Loathing in Las Vegas, p Op. Cit, p The term therianthropy comes from the Greek theríon, θηρίον, meaning "wild animal" or "beast" (impliedly mammalian), and anthrōpos, άνθρωπος, meaning "human being". It was used to refer to animal transformation folklore of Asia and Europe as early as 1901. (source: Wikipedia) Jean-Paul Sartre, L'Existentialisme est un Humanisme, Paris, Gallimard p Hunter S. Thompson, Fear and Loathing in Las Vegas, p Friedrich Nietzsche, Œuvres Complètes, II, “Ainsi parlait Zarathoustra”, Paris, Robert Laffont p L'écriture aujourd'hui s'est affranchie du thème de l'expression : elle n'est référée qu'à elle-même (Michel Foucault, Dits et Ecrits I : 1954-1975, Paris : Gallimard p. [...]
[...] The editing process, as we said, is submitted to the rule of immediacy. Although being artificial[3], it tends to give authenticity to the story because it gives the writer an all-but-overpowered status. Rather than being the voice of the truth, subject at the center of Thompson's Gonzo work is fractured, riven by conflicts, and rarely in a state of full- self control or self-knowledge”[4]. To sum-up, the fractured nature of Fear and Loathing in Las Vegas is based on an ontological questioning about the power of the human being to be trustworthy when giving an account of a story. [...]
[...] I'm crazy. This culture has beaten me down. What the fuck am I doing out Raoul Duke acknowledges the abuse of drugs has modified his judgment. Authenticity is not conveyed through a quest for objectivity at all costs but by an acceptation of one own's inherent subjectivity and fallibility. Drawings, in the book, are signed by a welsh artist, Ralph Steadman, who is famous for the artwork of Prestwick Airport in Glasgow, for instance. He was not in Vegas with Thompson at the time the notes were taken but he drew everything afterwards. [...]
[...] It is a transcendentalist approach to reality. Steadman's work in the book is an attempt to unveil the objective reality and a will to represent man's deep nature. What is behind is animality, a metaphorical approach of American's manhood driven by violence, atavism, and a strong instinct for survival. If the goal is to unveil man's deep nature by transcendentalism, the drawings themselves are existential, meaning man is represented as a result of his actions. “L'existence précède l'essence”[11] wrote Sartre. [...]
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