Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Moyen-Orient est au cœur de multiples enjeux internationaux, alors que son hétérogénéité le rend très complexe. Tous les événements qui s'y déroulent ont une résonance planétaire.
Pourquoi le Moyen-Orient est-il de plus en plus un espace essentiel pour le reste du monde?
L'unité du Moyen-Orient, de l'Egypte au Golfe persique, tient surtout à la civilisation arabe et à l'Islam. Son importance tient aussi à sa situation géographique entre l'Europe, l'Asie et l'Afrique, à son histoire plusieurs fois millénaire, à son rôle passé et présent dans l'évolution des trois grandes religions monothéistes du monde, et à la concentration des deux tiers des réserves mondiales de pétrole dans son sous-sol. Ainsi, tout le devenir de la région et des relations internationales est-il largement déterminé par l'évolution du conflit israélo-arabe.
On peut distinguer trois grandes périodes dans l'histoire du Moyen-Orient de 1945 à nos jours. De 1945 à 1956, c'est une zone relais dans le processus de décolonisation entre l'Asie et l'Afrique. De 1956 à la guerre du Kippour de 1973, c'est avant tout une zone sur le plan politico-militaire où s'affrontent les deux superpuissances, l'URSS et les Etats-Unis. Depuis 1973, c'est une zone vitale sur le plan économique, qui est dangereusement déstabilisée par les impasses du conflit israélo-palestinien et la montée de l'islamisme.
[...] Le 22 novembre 1967, l'ONU vote la résolution 242 qui détermine les conditions de retour à la paix (reconnaissance mutuelle, retrait d'Israël des territoires occupés, solution raisonnable du problème palestinien). Israël la rejette. Le terrorisme palestinien L'OLP se radicalise. En 1969, Yasser Arafat en devient le leader. Elle adopte une stratégie autonome et violente. Les attentats se multiplient contre Israël et ses soutiens, ce qui déclenche des représailles dans les Etats abritant des Palestiniens. L'hostilité grandit face au terrorisme en Occident mais aussi dans les pays arabes. [...]
[...] Les minorités sont principalement les Kurdes, les Juifs et les Arméniens. Sur le plan religieux Trois religions monothéistes considèrent Jérusalem comme une ville sainte : les musulmans, majoritaires dans la région (près de les chrétiens (minoritaires en Egypte et au Liban) et les Juifs. Les musulmans se divisent en sunnites et en chiites (Iran, Irak, Liban). Les chrétiens sont encore plus divisés. . sous domination occidentale depuis plusieurs décennies Intérêt stratégique Les Britanniques contrôlent les routes d'accès à l'Inde (Mer Rouge, golfe arabo-persique), et empêchent depuis longtemps la Russie (soviétique) d'étendre son influence vers les mers chaudes (Méditerranée, Océan Indien). [...]
[...] Les tensions demeurent dans le Golfe après 1988. La question palestinienne La guerre des pierres (Intifada) soulève les Palestiniens de Gaza et de la Cisjordanie contre les Israéliens en 1987. En 1988, Arafat proclame la naissance de l'Etat palestinien et reconnaît implicitement Israël. Ce virage idéologique résulte des pressions de l'URSS désireuse de se désengager et de celles des Américains qui veulent garantir la sécurité des approvisionnements pétroliers. Mais il entraîne une montée des mouvements extrémistes palestiniens (Djihad islamique, Hamas). [...]
[...] A Washington, les partisans d'actions unilatérales l'emportent. Si la guerre contre les talibans au pouvoir en Afghanistan (2002) est en général comprise et approuvée, l'intervention en Irak pour renverser Saddam Hussein (2003) sous prétexte de rechercher des armes de destruction massive divise le monde occidental et favorise une montée de l'anti-américanisme au Moyen-Orient. Le projet de transformation global du Grand Moyen- Orient afin de favoriser la démocratie et le développement suscite beaucoup de scepticisme (2004). Au demeurant, la question la plus sensible reste bien le conflit israélo-palestinien. [...]
[...] Les Anglais créèrent la Transjordanie, puis reconnurent en apparence l'indépendance de l'Irak en 1932. La France, elle, créa le Liban. La volonté d'indépendant des Arabes En 1945, le nationalisme arabe a plusieurs racines : l'opposition aux Turcs (les Ottomans, avant 1918) et l'opposition aux Européens (depuis 1918). Il fait référence à un passé prestigieux, à une culture commune. En 1945, la Ligue arabe est créée avec l'appui des Britanniques qui espèrent sauvegarder leurs intérêts dans la région. La France est obligée d'abandonner ses mandats en 1946. [...]
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