Lois, mourir dans la dignité, mort digne, mort sans souffrance, euthanasie, respect de l'être humain
En janvier 1999, le journal France-Soir publiait un manifeste signé par 52 personnalités qui disaient : "nous voulons choisir le moment de notre mort, la manière de mourir et nous voulons mourir dans la dignité".
Mais qu'est-ce qu'implique une mort digne ? Est-ce une mort sans souffrance ? Une mort que l'on choisit ? Ou les deux à la fois ?
[...] Un droit non disposé à répondre aux questions du choix du moment de sa mort La loi pose les principes de la dignité humaine. La loi explique comment une mort doit être conclue. Mais la loi n'est-elle pas trop stricte ? La loi peut poser parfois problème concernant le choix de notre morte, et même, peut nous empêcher de mourir dans une dignité qu'elle n'a pas envisagée. La loi a décidé de s'écarter du suicide. En droit français, le suicide n'est donc pas une infraction pénale. [...]
[...] La loi ne nous empêche-t-elle pas, dans certains cas, d'accéder à une mort digne ? Nous allons voir que la mort et la dignité sont deux principes régis par la loi Des principes qui posent certaines contraintes contre nous- mêmes, mais qui permettent néanmoins quelques libertés. Cependant, la loi française semble être en phase de changement concernant un point fondamental la mort digne, l'euthanasie. Nous allons voir qu'une loi a été créée pour tenter de règlementer un principe de fin de vie. [...]
[...] Est-ce une mort sans souffrance ? Une mort que l'on choisit ? Ou les deux à la fois ? Dignité vient du latin dignitas est qui signifie mérite, considération, prestige. La dignité de la personne humaine est dans un sens anthropologique, la supériorité de l'homme sur les animaux. De cette façon un homme ne doit jamais être traité comme un objet, ou un animal, mais plutôt comme une entité intrinsèque. Une personne humaine se doit d'obtenir un profond respect, quel que soit son âge, son sexe, de son état physique ou psychique, de sa vie sociale ou de sa religion. [...]
[...] Le patient doit être informé des conséquences de sa décision. L'avis de la personne de confiance choisie par le patient pour l'accompagner dans ses démarches et, si le patient le souhaite, dans ses entretiens médicaux, doit être consulté. Cette loi fût une grande avancée contre l'obstination déraisonnable du maintenant à la vie. Néanmoins, elle reste toujours insuffisante. Elle ne permet toujours pas l'euthanasie et le suicide assisté. On peut alors se référer à la douloureuse affaire Vincent Lambert où la loi ne suffit pas. [...]
[...] Mourir dans la dignité : un besoin de renouveau juridique A. La loi Léonetti, une loi insuffisante Ces actes ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable. Lorsqu'ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris. Dans ce cas, le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa vie en dispensant les soins visés à l'article L. 1110-10 est un l'article 1er de la loi léonetti du 25 avril 2005. [...]
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