Le terme "fondement", en droit, a plusieurs sens. Tout d'abord, un terme technique qui représente une décision de justice, un fondement de justice qui est en fait le texte sur laquelle cette décision se base. Puis un terme philosophique, portant sur le fondement du droit, d'une règle de droit comme ce qui justifie, ce qui explique, ce qui inspire et ce qui donne cohérence au droit.
La réflexion des philosophes sur les fondements du droit a donné lieu à l'essor d'une branche particulière de la philosophie, la philosophie du droit, dont l'histoire fait apparaître la très grande diversité des conceptions ayant éclairé le phénomène juridique et tenté d'expliquer ses origines (...)
[...] Pour d'autres, le droit procède de l'économie. Puis, le positivisme sociologique qui est représenté comme le reflet des mœurs ou comme un droit guide. Dans cette conception, le positivisme sociologique est produit du milieu social, c'est-à-dire que le droit est vu comme un reflet de ce milieu social, de la société. Ainsi, la règle de droit se justifie par l'état des mœurs, elle découle des phénomènes sociaux, elle doit donc être l'expression de la volonté collective. Cela présente un droit déterminé par la société mettant en lumière la diversité du droit selon le temps et les faits. [...]
[...] C'est ce à quoi nous allons tenter de répondre en nous interrogeant, dans un premier temps, sur la divergence de ces deux thèses ; puis dans un second temps nous étudierons l'enjeu de l'option entre les deux courants doctrinaux (II). I. Idéalisme et Positivisme : deux notions divergentes Ces deux thèses, dans tous les ouvrages juridiques, sont présentées comme opposées. Pour commencer nous allons étudier l'idéalisme puis le positivisme A. L'idéalisme Au premier abord, la théorie du droit naturel ancienne n'a pas cessé d'évoluer depuis l'Antiquité, avec l'idée commune que cette tendance s'inspire de principes supérieurs d'origines diverses. [...]
[...] Les auteurs ont donc modifié la conception du droit naturel. Ces conceptions ont été développées du XIXème siècle à nos jours. Les conceptions restrictives du droit naturel avec pour commencer, le droit naturel a contenu variable, développé par l'allemand Stamler et reprit en France par Saleille. Cette conception précise qu'il existe un idéal supérieur surplombant le droit positif qui varierait selon le temps et le lieu, son unité serait créée par le besoin de justice commun à tous les hommes. [...]
[...] Lewandowski Christoper Groupe 02 Introduction au droit et méthodologie Idéalisme et positivisme Le terme fondement en droit, a plusieurs sens. Tout d'abord, un terme technique qui représente une décision de justice, un fondement de justice qui est en fait le texte sur laquelle cette décision se base. Puis un terme philosophique, portant sur le fondement du droit, d'une règle de droit comme ce qui justifie, ce qui explique, ce qui inspire et ce qui donne cohérence au droit. La réflexion des philosophes sur les fondements du droit a donné lieu à l'essor d'une branche particulière de la philosophie, la philosophie du droit, dont l'histoire fait apparaître la très grande diversité des conceptions ayant éclairé le phénomène juridique et tenté d'expliquer ses origines. [...]
[...] Une troisième voie possible ? L'opposition entre droit naturel et positivisme ou jusnaturalisme et juspositivisme a constitué un débat majeur chez les juristes. Il en a résulté que ces deux tendances peuvent s'articuler voir être dépassées. Dans un premier temps, ces 2 tendances ne sont pas forcément contradictoires car elles ne répondent pas à la même question. -Pourquoi telle règle de droit est dotée d'une force obligatoire ? Car elle émane de l'Etat ou plus largement de l'autorité publique ou plus largement encore de l'autorité compétente. [...]
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