Oscar Wilde, écrivain irlandais du XIXe siècle, a dit : « le mariage est la cause principale de divorce ». En effet, sans le mariage et toutes ses obligations telles que la fidélité, aucun divorce ne pourrait être prononcé faute d'obligations envers son conjoint ou conjointe.
Lorsque l'on parle de fidélité dans le cadre du mariage, on parle, pour les membres d'un couple marié, du respect de son conjoint et de sa considération comme partenaire privilégié dans la vie privée et de partenaire sexuel privilégié durant toute la durée du mariage. D'un autre côté, la notion de divorce représente la rupture officielle d'un mariage civil liant deux personnes. En France, en 2010, selon l'Insee, près de 134 000 divorces ont été prononcés.
[...] Aujourd'hui, tout cela est différent. En effet, depuis une loi apparue en juillet 1975, l'infidélité est considérée comme un délit d'ordre civil et l'époux qui a été infidèle est exposé au versement de dommages et intérêts envers l'époux victime de cet adultère. Comme on a pu le voir, l'évolution des sanctions en ce qui concerne l'atteinte au devoir de fidélité est passée d'une peine d'emprisonnement au simple paiement d'une amende pour dommages et intérêts. Le devoir de fidélité n'est donc aucunement remis en cause puisqu'il est encore très présent au sein du mariage malgré les modifications qu'il a pu connaître en ce qui concerne les sanctions qui découlent de son non-respect. [...]
[...] Ces moyens de défense servent à démontrer que l'époux défendeur n'a pas commis la faute qui lui est reprochée. Il y plusieurs moyens de défense : démontrer par la preuve ou invoquer soit la réconciliation des époux soit la faute de l'époux demandeur. La réconciliation est une fin de non-recevoir, elle efface la faute et rend donc la demande en divorce irrecevable. La faute du demandeur c'est la situation dans laquelle l'époux demandeur est lui-même auteur d'une faute. L'époux défendeur invoque alors les fautes de l'époux demandeur. Ainsi, l'époux défendeur va demander une demande reconventionnelle. [...]
[...] Ce n'est qu'à partir de 1804 et de la parution du Code civil français, que le mariage devient une union civile. Celui-ci perd donc son caractère sacré et désormais, tous les droits et devoirs découlant de celui-ci sont encadrés par la loi. En effet, à partir de cette époque, le devoir de fidélité prend une place importante au sein du mariage et son non-respect est désormais une cause valable de divorce puisque la notion de divorce fait son apparition au sein du Code civil. [...]
[...] En effet, au sein d'un couple marié, l'adultère (ou infidélité) constitue l'une des causes de demande de divorce. Ce divorce peut-être la conséquence d'une infidélité, qu'elle soit physique (relation sexuelle avec un tiers) ou morales. Par exemple, il est possible qu'un divorce soit la conséquence de visites trop fréquentes d'un époux au domicile d'un tiers. Avant 1975, l'infidélité était considérée comme un délit relavant de l'ordre du pénal puisqu'il était considéré que l'adultère constituait un comportement antisocial et était répréhensible d'une peine d'emprisonnement dès lors que l'infidélité par l'un des époux était prouvée. [...]
[...] Cette notion de faute, définie à l'article 242 du Code civil, est très intéressante. En effet, pour qu'il y ait faute, il faut 3 éléments : il faut une faute imputable à l'époux (la faute doit être accomplie de façon libre et consciente), les faits doivent constituer une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage (il faut l'existence d'un manquement) et la faute doit rendre la vie commune intolérable et empêcher le maintien de la vie conjugal. Or, lors d'un divorce pour adultère, ces trois éléments sont bien présents. [...]
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