Dossier d'ECJS sur le droit de contestation des lycéens, avec des exemples illustrés. Négocier, agir, voie directe, indirecte, quelle est la meilleure solution ? Le mouvement lycéen trouve son origine dans les mouvements étudiants de mai 68, mais aussi plus récemment de la réaction d'une partie des lycéens à certains évènements politiques nationaux et/ou mondiaux. Ce mouvement est étroitement lié à une multitude d'organisations diverses, allant du syndicat lycéen au comité d'action lycéen, en passant par un ensemble de petits groupes indépendants.
[...] Il y a des groupes que les élèves peuvent intégrer qui luttent contre certaines maladies ou problèmes actuels, il partagent alors des projets ou idées communes et peuvent en discuter. Etant donné que les élèves ont beaucoup de moyen de s'exprimer et donc contester au sein du lycée même, pourquoi faire grève et se priver ainsi de cours ? Mr Richard, CPE du lycée de Ferney Voltaire 1. Les différents moyens de l'exercer Négocier, agir, voie directe, indirecte, quelle est la meilleure solution ? [...]
[...] Le droit de grève chez les lycéens. Le mouvement lycéen trouve son origine dans les mouvements étudiants de mai 68, mais aussi plus récemment de la réaction d'une partie des lycéens à certains évènements politiques nationaux ou mondiaux. Ce mouvement est étroitement lié à une multitude d'organisations diverses, allant du syndicat lycéen au comité d'action lycéen (C.A.L.), en passant par un ensemble de petits groupes indépendants. Les principales organisations participant aux mouvements lycéens sont tout d'abord les syndicats, qui bénéficient d'un budget et d'une visibilité bien plus importante que les autres formations. [...]
[...] Le droit de grève et son évolution au fil du temps. Jusqu'au XIXesiècle, non seulement la grève était interdite mais elle constituait en outre un délit pénalement sanctionné. Ce n'est que le 25 mai 1864 qu'une loi mit fin à cette pénalisation de la grève, sans toutefois lui donner sa pleine portée. En effet, selon cette loi, la grève constituait toujours une rupture du contrat de travail, et pouvait justifier un licenciement du salarié gréviste. Pourtant, malgré les risques encourus par les salariés, la grève a joué tout au long de la Troisième République un rôle majeur dans la vie politique et sociale (exemple : grève générale avec occupations d'usines en 1936, après la victoire du Front populaire). [...]
[...] De plus, la grève est l'expression d'un rapport de forces. Elle vise à faire céder l'employeur - qui peut être une entreprise privée ou l'Etat - en lui faisant subir un manque-à-gagner économique ou un préjudice en lien avec sa mission (ainsi, s'agissant de l'Etat, l'interruption de la continuité du service public au détriment des usagers de ce service). La grève demeure un rapport de forces qu'il est très difficile de canaliser juridiquement. Ainsi, l'occupation d'une entreprise à l'occasion d'une grève est une infraction. [...]
[...] Extrait de la Documentation Française qui s'inscrit dans l'action de l'Etat pour développer la société de l'information. La grève des élèves est un prétexte pour se priver de cours, ils ont les moyens de s'exprimer autrement qu'en faisant grève. Un professeur de français au lycée de Ferney La grève est le premier moyen de contester au lycée et de contester tout court. On montre par elle que tout ce qui nous touche comme la loi Fillion ne nous laisse pas indifférents que l'on est capable et que l'on est capable de s'engager Un élève de Terminal au lycée de Ferney Commentaires recueillit par notre groupe d'ECJS. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture