Durant ces dix dernières années, la France connut de grands débats relatifs aux droits d'afficher ouvertement sa religion dans les lieux publics. En effet, la législation française interdit en premier lieu le port de signes religieux dans les écoles, collèges et lycées depuis la loi du 15 mars 2004. Elle va encore plus loin en interdisant « la dissimulation du visage dans l'espace public », loi adoptée par le Sénat le 15 octobre 2010 visant alors particulièrement les femmes musulmanes portant le voile intégral.
Ces faits d'actualités peuvent amener à s'interroger sur le lien entre le droit, ensemble de règles qui, dans une société donnée, régissent les rapports entre les hommes, et la religion, ensemble de croyances, de doctrines et de pratiques culturelles qui constituent les rapports de l'homme avec la divinité ou le sacré.
[...] Alors que certains droits autorisent certains comportements à contre-gré de certaines religions, certaines religions prescrivent des comportements à adopter qui sont en totale inadéquation avec la loi. Ainsi, certains musulmans ne pourront pas appliquer leurs droits en France : en effet, la polygamie est totalement interdite par la loi française alors qu'un homme musulman est autorisé par le Coran à avoir plusieurs femmes. Le débat est donc ouvert De même, l'excision n'est pas admise par le droit, et toute personne ayant excisé son enfant peut être poursuivie par la justice, par le biais de l'article 222-1 du Code pénal portant sur l'incrimination des actes de torture et de barbarie. [...]
[...] Cette loi affirme que dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une apparence religieuse est interdit Il semble paraitre gênant de voir une femme entièrement voilée, car la république se fonde sur l'identité et la liberté, ne pas voir le visage de la femme en question parait donc entraver ses principes, mais est- ce que voir un enfant portant la quippa à l'école gêne les français ? Cela paraît peu probable. [...]
[...] Le droit prend aussi en considération la religion. Il est influencé par la morale, chose préconisée dans les religions quelles qu'elles soient. Ainsi, le droit va interdire par l'intermédiaire de lois le fait de tuer ; de même, la bible affirme dans les dix commandements : tu ne tueras points Le non-respect de ces règles conduit à des sanctions : alors que les catholiques n'obtiendront selon leur culte pas le royaume de Dieu s'ils commettent un crime (la sanction est donc morale), la loi préconisera au condamné des années de détention, afin de tenter de corriger ses vices (la sanction est matérielle). [...]
[...] La liberté de croyance, émanant de la liberté de conscience, de pensée et d'opinion garantie par la déclaration des droits de l'homme et du citoyen( 1789), s'accompagne alors de la liberté de culte . De même, l'article 9 de la Constitution européenne affirme que toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion Le droit permettant la religion, on peut constater qu'ils présentent de nombreuses ressemblances. Tout d'abord, le droit et la religion sont tous les deux fondés sur la caractère sacré. Ainsi, la religion repose sur le respect des dieux et de certains cultes. [...]
[...] Le droit et la religion : deux notions auparavant indissociables Le droit et la religion étaient, sous l'Antiquité romaine, indissociables. En effet, le droit est directement associé à la religion, celui-ci consistant à respecter les lois édictées par les dieux romains. Les règles à appliquer étaient par conséquent d'origine divine, et étaient appelées fas. Le respect de ces règles de droit résidait donc au respect des idées des dieux ; quiconque ne respectait pas ces règles était puni par les divinités. [...]
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