On se souvient, il y a quelques années, d'un grand débat au sujet des signes ostentatoires dans les lieux publics, notamment avec la question du port du voile. On se demandait alors s'il fallait autoriser ce genre de signe, sachant que nous sommes dans une République laïque. En effet, un signe ostentatoire, d'un point de vue religieux, est un "objet" révélant une religion : par exemple, une croix pour un catholique ou une étoile de David pour un juif. Ainsi, pouvant être interprétés comme une sorte de "provocation", une loi a été instaurée, interdisant les signes religieux portés publiquement. Récemment, en Angleterre, une jeune professeur musulmane a été licenciée car elle refusait d'ôter son voile en classe. D'après cet exemple, on en déduit que le droit, norme de régulation permettant la concorde et de surcroît l'harmonie sociale, peut aller à l'encontre de la religion, norme de régulation offrant une vision bénéfique du monde à un individu ou une communauté (...)
[...] D'après cet exemple, on en déduit que le droit, norme de régulation permettant la concorde et de surcroît l'harmonie sociale, peut aller à l'encontre de la religion, norme de régulation offrant une vision bénéfique du monde à un individu ou une communauté. Avec le licenciement présenté précédemment, on note la force juridique d'une loi entraînant inévitablement une sanction en cas de non-respect. Le droit peut donc être un frein à la religion. Mais, qu'en est-il de la religion par rapport au droit ? En effet, la religion peut aussi être un frein au droit. Quand l'Eglise et l'Etat ne formaient qu'un, la religion allait à l'encontre de certaines réformes. [...]
[...] En effet, les règles de droit se pliaient sur les règles religieuses chrétiennes. On parle de droit canon pour désigner le droit de l'Eglise. Nous avons vu précédemment un exemple concret. Durant cette période, plusieurs actes étaient interdits lorsqu'ils ne relevaient pas de la morale. La morale peut être définie comme la science des comportements vertueux, autrement dit, comme une norme de régulation qui vise au perfectionnement de l'individu. Ainsi, les emprunts à taux d'intérêt étaient interdits car l'individu devait gagner de l'argent par ses propres moyens. [...]
[...] Nous avons pu constater qu'il existait des convergences entre le droit et la religion. Quelques exemples nous ont permis de voir qu'un certain lien les unissait. Or, plusieurs faits permettent d'énoncer que le droit et la religion sont deux notions distinctes. II Des divergences entre le droit et la religion Le droit et la religion se distinguent d'une part parce qu'ils ont une finalité et une sanction différentes d'autre part, parce que le droit peut être indifférent à la religion A. [...]
[...] D'après le Coran, un musulman ne peut être en contact direct avec de la viande de porc, ainsi, il demande à son employeur de le muter ailleurs mais reçoit un refus catégorique. L'affaire a été portée à un juge qui a donné raison à l'employeur. Il ne faut pas oublier de préciser que nous sommes dans une République laïque et de surcroît, aucune religion ne doit être privilégiée. C'est en partie pour cela que la loi sur les signes ostentatoires a été approuvée. Il faut savoir d'un point de vue individuel distinguer le droit de la religion et la religion du droit. [...]
[...] Une apparence semblable Tout d'abord, d'après leur définition, le droit et la religion sont tous deux des normes de régulation. En effet, le droit a pour outil la loi soit une règle qui régit les comportements des individus pour vivre en société. La loi a un caractère général, obligatoire et impersonnel. La religion, quant à elle, est aussi une norme de régulation : les croyants sont guidés par des règles écrites ou non et à caractère religieux. Ainsi, les normes religieuses permettront une certaine harmonie entre les individus d'une même communauté religieuse. [...]
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