Dès la première lecture du sujet «droit et morale», il semble nécessaire de s'attacher à la relation qui rapproche ou éloigne ces deux notions. Mais le droit et la morale sont des notions tellement vastes qu'il convient de ne s'intéresser qu'aux éléments pertinents qui les affectent.
Le droit est défini comme étant un ensemble de règles générales et impersonnelles régissant la vie en société et sanctionnables par la puissance publique. La morale, quant à elle, est décrite comme un ensemble de règles d'actions et valeurs qui fusionnent comme normes dans une société, régissant également les comportements des hommes en société, mais sa seule sanction est la réprobation de sa propre conscience voire celle qu'on lira dans le regard des autres.
Dès lors, nous pouvons distinguer ce qui unit les notions de droit et morale, l'une et l'autre tendent à l'application de règles; leur objectif commun étant de régir les comportements des hommes vivant en société. Cependant, droit et morale se distinguent dans la manière de les appliquer.
Cette distinction est pourtant à remettre en cause: on peut dire que le droit et la morale coexistent et bien plus que le droit est influencé par la morale, qu'il n'est pas exempt de morale, et même qu'il adopte la règle morale. On pourrait même dire que le droit est le produit de la morale, qu'il découle de la formalisation précise d'une partie de l'éthique de la morale, et même pour certains droits archaïques d'une partie de la religion.
Mais à l'inverse, il est indiscutable que le droit positif se présente comme dégagé de toute morale. Ainsi intuitivement, tout sépare le droit de la morale. Les sources formelles du droit, les textes de loi, sont des signes qui nous permettent de distinguer la règle de droit de la règle morale; cette dernière étant constituée d'un ensemble de règles subjectives.
Dans le cadre de notre étude, nous rechercherons tout d'abord ce qui distingue le droit de la morale, puis nous examinerons les raisons pour lesquelles droit et morale sont finalement des notions complémentaires.
Nous verrons que, si le droit ne peut se confondre avec la morale, il ne peut s'en désintéresser totalement. Ainsi, au droit indépendant (I) de la morale répond un droit dépendant de la morale (II).
[...] Il y a donc bien un lien entre le droit et la morale. Enfin on ne peut parler de convergence de la morale vers le droit sans évoquer la notion d'équité. Elle ne se confond pas avec la morale mais, comme la morale, elle est le fruit subjectif d'un souci d'équilibre. En effet l'équité qui est devenue règle de droit permet de moduler, tempérer, atténuer ou encore d'humaniser, l'application de la règle de droit, considérée dans certaines circonstances comme étant trop rigoureuse. [...]
[...] Cette distinction est pourtant à remettre en cause: on peut dire que le droit et la morale coexistent et bien plus que le droit est influencé par la morale, qu'il n'est pas exempt de morale, et même qu'il adopte la règle morale. On pourrait même dire que le droit est le produit de la morale, qu'il découle de la formalisation précise d'une partie de l'éthique de la morale, et même pour certains droits archaïques d'une partie de la religion. Mais à l'inverse, il est indiscutable que le droit positif se présente comme dégagé de toute morale. Ainsi intuitivement, tout sépare le droit de la morale. [...]
[...] Le droit a su profiter de ces progrès. C'est ainsi que l'on a souvent eu recours aux nouvelles techniques de la médecine afin de découvrir les auteurs de certains crimes. Mais, le droit doit intervenir pour surveiller et réguler ces progrès: il doit se baser, pour être efficace, sur les règles de droit naturel qu'il ne faut pas enfreindre. C'est ainsi que l'évolution des techniques et des pratiques, qu'elles soient médicales ou biologiques, a nécessité la mise en œuvre de nouvelles règles de droit. [...]
[...] Dès lors un ensemble flou apparaît; celui-ci dépendant de chacun est donc illimité. Une mise en œuvre distincte Une autre distinction est très importante à relever: la règle de droit n'a pas les mêmes objectifs que la règle morale. Du fait de son caractère objectif et par conséquent impersonnel, le droit a pour rôle de trancher les conflits d'intérêts et de modeler indirectement les conduites quand il ne les modèle pas directement. En fait la règle de droit à vocation à s'appliquer à l'ensemble du corps social, dans une situation déterminée et non pas à régler les cas particuliers. [...]
[...] Ainsi, au droit indépendant de la morale répond un droit dépendant de la morale (II). le Droit indépendant de la morale Le droit se distingue de la morale par son apparence technique et par sa mise en œuvre Des techniques distinctes. Le droit par sa définition même est un ensemble de règles, de normes, destinées à régir la vie en société. Le droit se caractérise donc par un ensemble de règles de droit qui apparaissent comme l'instrument même par lequel il se réalise. [...]
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