Le droit va s'opposer à la loi du plus fort en posant la question du devoir être, de la morale. Nous pouvons distinguer le droit subjectif, le droit naturel et le droit positif. Le droit subjectif est défini comme l'ensemble des prérogatives dont un individu dispos.Le droit naturel s'apparente au droit idéal, moralement légitime. Enfin, le droit positif est l'ensemble des règles de droit qui encadrent la société.
Aujourd'hui, devant l'individualisation de notre société la protection du faible est-elle encore source de justice, de sérénité ?
[...] Ainsi il s'agit d'éviter l'assistanat et privilégier l'action. Cela enlève-t-il pour autant tout brin de solidarité ? Une solidarité persistante L'immense aide apportée lors du tsunami du 26 décembre 2004 témoigne de la solidarité persistante des Français aux plus faibles. De même le développement de l'engagement associatif démontre que l'entraide et l'équilibre social sont encore moralement acceptés alors que notre société est aujourd'hui fondée sur le culte de l'hédonisme, de l'individualisme L'engagement associatif est beaucoup plus passif (dons d'argent) qu'actif ce qui démontre que chacun préfère s'occuper de sa personne même s'il est prêt à partager son argent. [...]
[...] La sélection doit se faire sur un critère de compétence. En effet, les grandes écoles ne vont pas accepter des élèves boursiers simplement parce qu'ils sont boursiers. Ainsi, il est difficile de concilier protection du faible, aide du faible et moralité. Toutes les situations ne permettent pas aux faibles de se prévaloir d'un droit absolu. L'autre problème de l'aide du faible est l'abus de ce droit du faible. Hobbes disait que l'état de nature était un état d'insécurité et d'angoisse pour chacun qu'il soit faible ou fort car, pour triompher du fort, le faible pouvait utiliser la ruse. [...]
[...] Le droit protège donc le faible, le vulnérable en remédiant aux inégalités naturelles. Le faible est une personne vulnérable, influençable par son âge (le mineur, la vieille personne) ou par sa nature (handicapé mental ou physique, l'incapable, ) Ainsi, en droit civil, l'incapable se verra offrir un régime de protection : la sauvegarde de justice, la tutelle ou la curatelle. Le faible se distingue donc du fort. Indifféremment du droit, la protection des Etats faibles par les Etats se constate aussi dans le milieu économique et les solutions apportées à la crise économique de l'été 2007 en sont un bel exemple. [...]
[...] Le droit régule les relations entre les faibles et les forts. C'est par la force (la Justice) que le droit se fait respecter et, devant cette force, il n'y a aucun recours : elle gagne toujours. Contrairement à ce que disait Bismarck, ce serait la faiblesse qui créerait le droit En effet, les consommateurs ont droit à un délai de rétractation de 7 jours à compter de leur achat car ils sont considérés comme des êtres vulnérables, influençables par les vendeurs. [...]
[...] Est-il moralement légitime de protéger le faible ? Le droit a-t-il pour but de soutenir le faible dans ses rapports avec la société, de contrebalancer sa faiblesse ? A trop protéger le faible, ne deviendrait-il pas plus fort que le fort originaire contre lequel il devait lutter ? Ainsi, ne considérerait-il pas aussi qu'un droit doit lui être attribué dans tous les domaines de par sa nature, un droit universel et absolu à la protection ? Aujourd'hui, devant l'individualisation de notre société la protection du faible est-elle encore source de justice, de sérénité ? [...]
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