En Août 2005, 351 fœtus et enfants mort-nés conservés dans des bocaux à l'aide de formol ont été découverts dans l'hôpital St Vincent de Paul de Paris (...). D'après l'article 225-17 du code pénal : « toute atteinte à l'intégrité d'un cadavre à des fins de recherches, de prélèvement, par quelque moyen que ce soit est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende ». Si l'affaire a suscité l'indignation de nombreux politiques, il n'en va pas de même chez les scientifiques qui ont invoqué l'intérêt médical de ces conservations (...).
Quel est le devenir de ces enfants mort-nés ? Ces fœtus peuvent-il être considérés comme des humains, et sinon que sont-ils ? Enfin, un être humain peut-il être défini comme un amas cellulaire amorphe ou bien est-il nécessairement un «être doué de la parole » ?
[...] La chirurgie a rendu de grands services en révélant certaines suppressions d'organes. De nos jours, la radiographie, l'échographie ou encore la RMN facilitent singulièrement cette recherche de la lésion Grâce à ces expériences des progrès ont pu être effectué dans les diagnostiques de maladies génétiques, chromosomiques ou infectieuses mais aussi dans la réanimation des prématurés. D'après Oscar Wilde : C'est le mérite de la science, d'être exempte d'émotion je pense qu'il dit ça pour dire qu'il ne faut pas se fier à la morale et qu'il faut coûte que coûte progresser, leur cheval de bataille c'est la Science et que pour avancer il faut le faire. [...]
[...] On parle de la morale comme une science qui donnerait des règles mais ça n'est pas vraiment une science. En fait une science dit ce qui est et non ce qui doit être. La morale est une sorte de technique qui pourrait nous donner, du mieux que l'on peut, une vérité que nous aurons dégagée de fait ; tout comme la médecine, est une technique qui profite des vérités acquises par l'anatomie, la physiologie et la pathologie qui elles sont des sciences. [...]
[...] Dans cette affaire je pense que ces recherches sur les fœtus et enfants mort-nés, auront un but profitable à tous ceux désirant avoir un enfant et éviter toutes complications futures. Maintenant il s'agit de bien arranger les lois afin que certaines personnes n'en profitent pas pour pratiquer la médecine sans aucune règle. Finalement on pourrait se demander si un jour cette recherche sur la conservation ne pourrait pas servir à l'eugénisme qui consiste à sélectionner des gènes afin d'améliorer l'espèce humaine. [...]
[...] La conservation des corps des foetus et enfants morts-nés En août fœtus et enfants mort-nés conservés dans des bocaux à l'aide de formol ont été découverts dans un hôpital réputé de Paris : l'hôpital St Vincent de Paul. Certains de ceux-ci dateraient même de 1983 car il y a 20 ans le consentement des parents, quant à la conservation de ces enfants mort-nés, n'était pas obligatoire. Mais aujourd'hui la législation a changé en effet d'après l'article 225-17 du code pénal : toute atteinte à l'intégrité d'un cadavre à des fins de recherches, de prélèvement, par quelque moyen que ce soit est punie d'un an d'emprisonnement et de d'amende Si l'affaire a suscité l'indignation de nombreux politiques, il n'en va pas de même chez les scientifiques qui ont invoqué l'intérêt médical de ces conservations (elles permettaient selon eux d'apprendre aux étudiants en médecine à reconnaître les malformations sur les fœtus). [...]
[...] Par exemple dans certains pays, les femmes peuvent être amenées à vendre leur enfant à des scientifiques douteux contre de l'argent. Après 22 semaines ou s'il fait plus de 500 grammes, un enfant né non viable, peut être éventuellement inscrit dans le livret de famille, ce qui voudrait dire que l'enfant bénéficie d'un statut donc d'après l'article 79- 1 du Code civil : toute personne inscrite sur les registres de naissance et de décès de l'état civil à droit à des funérailles donc les obsèques sont obligatoires. [...]
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