Prononcé d'un divorce, conditions, faute adultérine, dissolution du mariage, divorce par consentement mutuel, loi Naquet, article 229 du Code civil, devoir de fidélité, mariage, loi du 4 avril 2005, devoir d'assistance, article 238 du Code civil, loi du 11 juillet 1975
La période historique de l'Ancien Régime débute au XVIe siècle et se finit en 1789. Durant celle-ci le dogme catholique est omniprésent dans le royaume de France et ses idées ne permettent pas d'instaurer la dissolution du mariage. La Révolution de 1789 quant à elle veut rompre avec le passé et autorise le divorce par consentement mutuel ou par volonté unilatérale pour cause "d'incompatibilité d'humeur". Le 21 mars 1804 est promulgué le Code de Napoléon, empreint de changement il introduira de nouveau le divorce, mais en distinguera des formes différentes. On retrouvera parmi elles le divorce pour faute et le divorce par consentement mutuel. Puis le retour de la monarchie fera office d'un grand retour en arrière en interdisant de nouveau le divorce.
[...] Quelles sont les conditions du prononcé d'un divorce pour faute adultérine ? La période historique de l'Ancien Régime débute au XVIe siècle et se finit en 1789. Durant celle-ci le dogme catholique est omniprésent dans le royaume de France et ses idées ne permettent pas d'instaurer la dissolution du mariage. La Révolution de 1789 quant à elle veut rompre avec le passé et autorise le divorce par consentement mutuel ou par volonté unilatérale pour cause « d'incompatibilité d'humeur ». Le 21 mars 1804 est promulgué le Code de Napoléon, empreint de changement il introduira de nouveau le divorce, mais en distinguera des formes différentes. [...]
[...] Cette violation doit être grave ou renouvelée. Il faut prouver une faute qualifiée, c'est à dire grave ou renouvelée qui a pour conséquence de rendre intolérable le maintien de la vie commune. En droit, dans une telle situation, la preuve par tout moyen est autorisée. De plus la gravité ou la réitération de la violation constatée est appréciée par les juges du fond. Les circonstances dans lesquelles a été commis un adultère peuvent par exemple lui ôter le caractère de gravité justifiant le prononcé du divorce. [...]
[...] Cette cérémonie peut cependant être dissoute grâce à la procédure du divorce. Le divorce consiste en la rupture du lien conjugal provoquant la dissolution du mariage, du vivant des deux époux dans l'un des quatre cas prévus par la loi (art Code civil) : Le divorce par consentement mutuel : soit par acte sous signature privée (la signature peut être électronique, mais en présence physique des époux et de leurs avocats) contresigné par avocats et déposé au rang des minutes d'un notaire lui conférant date certaine et force exécutoire (art. [...]
[...] Cependant la jurisprudence a admis que la gravité de la faute commise durant la procédure de divorce dépendra de la longueur de la procédure. Deux grands arrêts ont permis d'illustrer cette exception. Dans le premier procès il s'agissait d'une procédure de divorce ou le divorce avait été prononcé aux torts exclusifs de Madame or après l'ordonnance de non- conciliation le mari a commis un adultère. Par conséquent la Cour d'appel a souverainement estimé que le divorce serait prononcé aux torts partagés, car le divorce n'avait pas encore été officiellement prononcé. [...]
[...] Le devoir de fidélité : une solution contre l'adultère Le devoir de fidélité connaît depuis plusieurs années des évolutions en ce qui concerne ses conditions. Cependant il comprend également des limites au niveau des sanctions qu'il implique. A. L'adultère : conditions et évolution L'infidélité des époux revêt plusieurs formes, elle peut être physique et morale. Toutes deux ont connu des évolutions différentes. En ce qui concerne l'infidélité physique, sur un plan purement pénal, elle est formalisée dans la loi du 11 juillet 1975. [...]
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