Les préoccupations concernant les mineurs ont évolué. Aujourd'hui il est question d'autonomie, de responsabilité, d'indépendance. Cependant, il est indispensable de mettre en œuvre des politiques éducatives visant les jeunes qui les protègent. La difficulté pour les pouvoirs publics sera donc de parvenir à trouver le bon arbitrage entre « autonomie des jeunes » et « protection et sécurité ». Nous sommes face à un paradoxe, comment permettre aux jeunes de devenir autonome s'il est nécessaire de les protéger ? L'autonomie ne suppose-t-elle pas une indispensable prise de risque. Nous allons donc voir comment les préoccupations concernant toutes les politiques éducatives visant les jeunes évoluent entre ces deux impératifs « favoriser l'autonomie des jeunes » et les « protéger et veiller à leur sécurité ». Par conséquent, nous verrons pourquoi l'autonomie est si importante dans les approches éducatives (I) puis nous démontrerons qu'aujourd'hui une harmonisation des différentes réponses juridiques est entrain de s'opérer (II).
[...] Amen l'autonomie consiste avant tout à faire participer les jeunes à la vie du camp sans qu'il y ait forcément un adulte derrière. De plus, il faut aussi associer les mineurs à la préparation et au déroulement de ces projets. Impliqués, ils n'en seront que plus autonomes et responsables. On peut cependant se demander pourquoi à l'heure actuelle les politiques éducatives se sont tournées vers l'autonomie L'autonomie est perçue comme un facteur de socialisation qui va permettre aux mineurs de se découvrir, découvrir ses limites, à utiliser ses ressources personnelles et surtout ainsi il va pouvoir valoriser ses capacités et démontrer ce qu'il est capable de faire. [...]
[...] Toutes les précautions doivent être prises pour veiller à la sécurité des mineurs. Une réponse juridique ou un paradoxe ? Pour autant cette réponse juridique ne semble pas en être une. En effet, les recommandations de cette nouvelle réglementation de 2003 n'ont pas de valeur réglementaire, leur application ne peut exigé de la part des organisateurs. Cette réponse juridique n'a pas de valeur règlementaire, elle est seulement susceptible de servir de référence en cas de contentieux civil ou pénal. Et c'est bien là tout l'énoncé du problème puisqu'en ce qui concerne les politiques éducatives depuis les mesures de décentralisation beaucoup d'acteurs sont concernés et engagent de ce fait leur responsabilité. [...]
[...] Cela dans le cadre d'un projet et occasionnellement. Périodes qui serviront aux jeunes à tester leurs capacités et choisir la façon dont ils organisent leurs activités Les parents dans cette démarche devront signée une attestation dans laquelle ils reconnaîtront avoir pris connaissance de la pratique d'activités en autonomie, ainsi on limite les risques juridiques. Aujourd'hui, l'organisation de séjours est très encadrée autour d'une réglementation stricte. De ce fait, les animateurs vont devoir s'organiser pour limiter les risques tout en permettant l'autonomie de ces jeunes. [...]
[...] Par conséquent, autonomie et protection sont deux notions qui ne peuvent être séparées. Toute politiques éducatives visant à favoriser l'autonomie des jeunes sera donc soumis à des impératifs sécuritaires afin de protéger malgré tout les mineurs. Autonomie et protection, deux notions complémentaires L'autonomie est évoquée bien souvent par les jeunes comme un besoin pourtant cela ne signifie pas qu'ils souhaitent être livrés à eux-mêmes. En effet, les mineurs éprouvent à l'heure actuelle un fort besoin de temps libre où ils auront la possibilité d'être dégagé des contraintes extérieures qui les entourent. [...]
[...] Ce qui suppose donc un impératif de protection. D'autant qu'il s'agit dans ce type de structure de mettre en place non pas une autonomie individuelle mais collective. L'aventure doit être encadrée et les responsabilités de chacun clairement définies. II- Vers une harmonisation des différentes réponses juridiques Aujourd'hui si l'on tant vers une harmonisation des différents réponses juridiques c'est parce que durant longtemps les directeurs de centres de vacances mais plus généralement l'ensemble des adultes en charge du devenir de la jeunesse n'avaient pour point de repère qu'un flou juridique. [...]
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