La responsabilité civile est l'ensemble de règles qui obligent l'auteur d'un dommage causé à autrui à le réparer avec une compensation.
Deux fonctions essentielles :
- sanction des actes illicites ou nuisibles. L'obligation de verser une compensation est un stimulant efficace pour inciter des individus ou des groupes à respecter autrui. Cette notion a perdu une grande partie de son importance sous l'influence de l'assurance de responsabilité. Celle-ci déplace l'incidence pécuniaire, c'est l'assureur qui va payer. Cependant, malgré cette assurance, l'aspect préventif reste réel.
- indemnisation des victimes de dommages. La responsabilité civile assure une fonction sociale. Cette nécessité de la réparation apparaît aujourd'hui multipliée en nombre et en importance. Il y apparition de dommages nouveaux dont la gravité est plus importante qu'avant. Aujourd'hui on voit des dommages liés à l'environnement, au voisinage...
Les techniques de pointes entraînent des risques nouveaux (effets secondaires).
Pour résoudre ce problème, il a été fait appel à la responsabilité civile. En effet, les textes du code civil, bien que très brefs, ont posé des principes généraux dont la jurisprudence s'est servie pour les adaptés aux circonstances contemporaines. Ces principes figurent dans deux parties :
1382 à 1386 ; délits et quasi-délits (responsabilité délictuelle).
1146 à 1155 (responsabilité contractuelle).
L'article 1382 est le facteur de développement de la responsabilité civile. C'est à partir de ce texte que les tribunaux ont donné à la responsabilité civile un rôle primordial et une application quotidienne. Mais, la présence de l'assurance a modifié l'aspect réparateur de la responsabilité civile. Dans un 1er temps cela l'a stimulé, les juges ont été influencés par l'existence de plus en plus fréquente de l'assurance dans les conditions d'application de la responsabilité et ont admis plus facilement l'existence d'une responsabilité lorsqu'ils savaient que les réparations seraient faites par un assureur. Cette considération a un poids considérable.
(...)
La responsabilité civile trouve son fondement dans certaines notions morales, mais la responsabilité civile est différente de la responsabilité morale. Leurs domaines sont très différents. La responsabilité civile ne s'intéresse qu'aux rapports sociaux. En revanche, elle ne concerne pas que les personnes physiques mais aussi les personnes morales. Le décalage entre les 2 s'est accentué du fait de l'évolution qu'a subi depuis un siècle la responsabilité civile. La place faite à la faute s'est réduite car beaucoup de responsabilités plus la preuve d'une faute. La définition de la faute civile a été modifiée dans un sens gommé. Constat d'une séparation de plus en plus nette entre la responsabilité civile et la responsabilité morale (...)
[...] On s'est alors demandé si ce dommage pouvait être réparé et les auteurs ont fait remarquer qu'il fallait être prudent. Les tribunaux ont donc été exigeants pour la preuve d'un tel dommage. Surtout à propos de l'action de l'employeur de la victime initiale. Il peut être amené, en application du contrat de travail, à maintenir le salaire pendant une période d'invalidité. Il peut être également tenu de verser certaines prestations. La jurisprudence reconnaît là qu'il s'agit d'un préjudice droit il peut demander réparation à l'auteur du dommage. [...]
[...] La doctrine a proposé certaines directives mais, la jurisprudence n'a jamais vraiment pris position. Section 1 : La discussion doctrinale. On a présenté un certain nombre de théories, mais il en existe deux principales qui ont été discutées. 1 : L'exposé des doctrines. I. Théorie de l'équivalence des conditions ou de la condition sine qua non. Tout événement qui a été nécessaire à la réalisation du dommage doit être considéré comme une cause juridique de celui-ci. Un dommage est toujours du à un nombre important de facteurs. [...]
[...] Cette question de la délimitation se pose de façon particulièrement pressante. On a souligné qu'il était assez choquent de moyenner la perte d'un être cher ou de la vue de ses souffrances. Par ailleurs, on a souligné que l'évacuation de la somme est particulièrement arbitraire. Enfin, on a fait valoir que c'était un dommage qui n'est pas prioritaire et cette indemnisation pèse lourdement sur l'assureur, cela incite à la prudence. La jurisprudence n'a jamais vraiment hésité à admettre l'indemnisation du préjudice d'affection et est confirmé par des textes législatifs. [...]
[...] Cela se justifie par le respect de la personne humain. De plus, on ne sait pas vraiment ce que ressentent les victimes. Le dommage même moral doit être réparé. III. Le préjudice d'affection. Cette expression est employée généralement pour désigner la douleur que provoque chez les proches de la victime immédiate la perte de celle-ci ou la vue des souffrances qu'elle endure. Ce préjudice est un dommage par ricochet. Sa réparation soulève des problèmes particuliers et notamment quelle est la liste des personnes qui sont habilitées à agir ? [...]
[...] Cependant, malgré cette assurance, l'aspect préventif reste réel. - indemnisation des victimes de dommages. La responsabilité civile assure une fonction sociale. Cette nécessité de la réparation apparaît aujourd'hui multipliée e nombre et en importance. Il y apparition de dommages nouveaux dont la gravité est plus importante qu'avant. Aujourd'hui on voit des dommages liés à l'environnement, au voisinage Les techniques de pointes entraînent des risques nouveaux (effets secondaires). Pour résoudre ce problème, il a été fait appel à la responsabilité civile. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture