La révolution française est une rupture, mais il y a des éléments de continuité entre l'ancien régime et l'après Révolution (Toqueville): il y a d'abord les hommes, les idées (projets de réformes), la structure...
Trois principes émergent:
• la liberté
• l'égalité
• la souveraineté
La liberté du commerce et de l'industrie, la liberté d'entreprendre, la libre concurrence; sont dues à un certain nombre de lois révolutionnaires. Paradoxalement, ces principes ne sont pas des idées nouvelles (ils sont théorisés vers les années 1730 par les physiocrates: Turgot et Quesnay), et à l'époque leur application n'avait pas vraiment bien fonctionné. Lorsqu'on décide de les reprendre, c'est également un échec.
Ces principes sont fondés sur deux textes fondamentaux:
• le décret Dallarde (2 et 17 mars 1791) → proclame la liberté d'entreprise, la libre concurrence; interdit les entraves au commerce (taxes)
• la loi Le Chapelier (17 juin 1791) → interdit tout regroupement ouvrier ou patronal (cette loi est très critiquée car elle est la base légale de l'interdiction des syndicats)
[...] - la loi éternelle de le protection des élites: Pour St Simon, il n'y a pas de lien entre progressisme et démocratie. A chaque époque historique, il y a les personnes représentant l'innovation et les autres qui s'accrochent à une pensée obsolète. Pour lui, la société ne doit pas être gouvernée de façon démocratique, mais par une élite qui connait les besoins de l'époque. Il dit que puisque la plupart des êtres humains sont stupides, c'est une élite éclairée qui doit avoir un double discours, en pratiquant pour elle-même une certaine façon de faire et en prêchant pour le troupeau une autre façon de faire. [...]
[...] Cette attitude provoque le soulèvement des Canuts et des ouvriers le 21 novembre. Entre le 21 et le 24, ils vont investir les lieux stratégiques de la ville. Les troupes en stationnement dans la ville sont soit désarmées ou rejoignent les émeutiers. La bataille fait 600 morts, et les émeutiers deviennent alors maîtres de la ville de Lyon. A la chambre, l'opposition à Louis Philippe critique son incompétence, le gouvernement impute les troubles à la gauche, qui elles dénoncent les royalistes ultras . transcende les clivages politiques. [...]
[...] Le mouvement va s'éteindre à un tel point en Angleterre que dans ces années là, la répression de ces mouvements ouvriers va mobiliser plus de soldats que la guerre en Espagne contre Napoléon. Cette question des ludiste va conduire à un débat parlementaire houleux en Angleterre. En 1812, le PM anglais va être assassiné (pas de lien certain, mais des suspicions), et le seul à défendre les ouvriers dans la chambre des Lords: Lord Byron, ne peut pas mener un mouvement efficace, et une loi va être promulguée, condamnant à mort les casseurs de machines. [...]
[...] - le relativisme de l'idée du progrès selon St Simon Toute chose doit être jugée dans son contexte, notamment le progrès, on ne peut juger d'une situation antérieure, car les circonstances diffèrent, et le progrès nécessaire à l'époque ne l'est pas forcément encore aujourd'hui. Chaque période historique a pu être une période de développement à son niveau, mais chaque période a une fin, et de nouveaux progrès entrainent de nouvelles envies de la part des gens, ce qui amène le progrès. Une institution peut être bonne à un moment donné et devenir un frein plus tard. [...]
[...] La recherche infructueuse d'une stabilité politique: Sous partie 1. L'héritage et le traumatisme révolutionnaire périodes révolutionnaires époques consulaires Chapitre 1. L'héritage idéologique de la Révolution française: La Révolution française est une rupture, mais il y a des éléments de continuité entre l'ancien régime et l'après Révolution (Toqueville): il y a d'abord les hommes, les idées (projets de réformes), la structure . Section 1. Les mutations politico-juridiques : Trois principes émergent: la liberté l'égalité la souveraineté La liberté: Concept susceptible de plusieurs définitions, car il évolue depuis la Grèce Antique. [...]
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