Règle de droit, religion, droit, normes sociales, État, bien idéal, individuel, collectif, ontologique, social, définitions, liens, Portalis, Code civil, finalités, ordre social, perfectionnement, sources, conscience, autorité publique, source interne ou externe, sanction, remord, preuve loyale, lois bioéthiques, mariage pour tous, PMA Procréation Médicalement Assistée, avortement
La morale peut être définie comme l'ensemble des règles ou des principes de conduite visant la recherche d'un bien idéal, qu'il soit individuel ou collectif, dans une société donnée. Cette définition laisse entendre 2 acceptions de la morale : d'une part, la morale peut-être individuelle. C'est ce que l'on appelle la morale ontologique. C'est la morale qui n'engage que l'individu au regard de sa propre conscience. Et d'autre part, il y a la morale collective que l'on appelle la morale sociale. Cette morale correspond aux valeurs communes, à un groupe dans une société donné.
[...] Il n'est donc pas rare que les normes juridiques interfèrent avec les préceptes moraux. Et ces interférences prennent 2 formes : -la 1[re] : la règle juridique coïncide avec la règle morale. -la 2[de] : la règle juridique modifie la norme morale Coïncidences entre le droit et la morale Il existe un certain nombre de règles juridiques qui trouvent un écho dans les règles morales. Exemple 1 : la bonne foi dans les contrats. Exemple 2 : respect des bonnes mœurs. [...]
[...] Il existe déjà les mêmes différences entre le droit et la religion qu'entre la morale et le droit. En effet, la source de la religion est la foi, sa finalité, un peu comme pour la morale, est le perfectionnement individuel, et la sanction est essentiellement interne (propre à l'individu) même s'il existe des sanctions extérieures comme l'excommunication, mais il ne s'agit pas d'une sanction purement étatique. Donc religion et droit sont différents. Ils le sont d'autant plus en France depuis la loi de 1905 où la France est devenue un pays laïc. [...]
[...] C'est une sorte d'obligation infra-juridique qui repose sur un devoir de conscience. Cela signifie que le droit ne la reconnait pas en tant que tel, mais qu'il va parfois la prendre en compte. Par exemple, en droit français, il n'existe pas d'obligation alimentaire entre frères et sœurs. En effet, une personne dans le besoin peut demander une pension alimentaire à ses parents, mais par contre, le CC ne prévoit pas cette obligation entre frère et sœurs. Mais, si une personne décide d'elle-même d'aider sa sœur ou son frère, il ne pourra pas en demander le remboursement. [...]
[...] Il est donc possible d'affirmer que le rapport entre les 2 est complexe. Il se caractérise par des différences et des interférences. Les différences entre la norme juridique et la norme morale Ces différences entre les 2 s'expriment à 3 niv. Premièrement, le droit et la morale n'ont pas la même finalité. En tout cas, telle est le cas dans la morale ontologique. Finalité du Droit régir la vie en société, la vie des H pour assurer l'ordre social. Quant à la morale ontologique, sa finalité est le perfectionnement individuel. [...]
[...] Mais parfois, droit et religion peuvent se rejoindre. Premier exemple qui ne nous concerne pas : l'existence de systèmes juridiques qui font coexister droit et religion (dans les pays musulmans notamment où la charia est la base des règles juridiques). Autre ex. : à l'époque, en France, le droit était fortement empreint de la religion, c'est le cas du droit canonique le droit de l'Église catholique). Autre exemple : certains commandements du Décalogue retrouvent une retranscription dans notre droit civil comme le : « Tu honoreras ton père et ta mère ». [...]
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