Le droit naturel classique
- Le droit naturel classique dans l'antiquité grecque
Dans l'Antigone de Sophocle (vers 441 avant JC), le roi Créon refuse que le frère d'Antigone soit enterré. Antigone s'y oppose et invoque la loi divine qui se trouve au dessus des lois des hommes et qui s'imposent à eux.
Aristote (IVème avant JC) dans l'Ethique à Nicomaque, développe l'idée d'une justice générale qui se rapproche d'une justice morale. A coté de la justice générale on trouve une justice particulière (justice dans les partages). Pour établir un juste partage, Aristote dit que la bonne mesure se trouve dans l'observation de la nature des choses. => Le droit naturel classique n'est pas figé car il se trouve dans la nature des choses qui peut changer/évoluer.
- Le droit naturel classique dans l'antiquité romaine
Pour Cicéron (Ier siècle avant JC) il existe « une loi véritable qui est la raison dans toute sa rigueur, en harmonie avec la nature, présente chez tous les hommes, invariable et éternelle ». Cicéron dira que « le droit est l'art du bon et du juste ». Il en est de même pour Saint Thomas d'Aquin (XIIème siècle) qui pense qu'il existe un droit naturel auquel il apporte une dimension religieuse. Saint Thomas d'Aquin parle d'une loi naturelle inscrite dans la conscience de l'homme (...)
[...] En réalité, la jurisprudence est divisée ; elle n'affirme pas l'exigence de la licéité de la preuve dans toutes les branches du droit. En droit social, l'illicéité de la preuve doit entrainer son rejet des débats. Par exemple, concernant une filature d'un salarié par un détective, la Chambre sociale du 4 février 1998 déclare la filature illicite. Pour protéger l'intimité du salarié, l'employeur ne peut pas consulter les mails ou messages indiqués comme personnels de son salarié (Cass. Soc 2 octobre 2001). [...]
[...] L'interprétation suppose donc que le texte soit obscur. Cela pose une certaine limite ; le juge ne doit pas dénaturer le texte qu'il interprète. L'interprétation est souvent nécessaire, contrairement à ce que pensait Napoléon qui déclara Mon Code est mort lorsqu'on commença à interpréter son Code Civil (1804). Portalis (rédacteur d'une grande partie du Code Civil) lui, était conscient de la nécessité de l'interprétation des textes. 2ème : Les modes d'interprétation de la loi Fondamentalement, l'interprète est libre de choisir la méthode qui lui convient. [...]
[...] Selon la formule de Portalis la loi permet, ordonne ou interdit Le plus souvent, lorsqu'il y a une règle de droit il y a une sanction. II Le caractère juridique de la règle 1 La distinction entre une règle de droit et des autres règles On considère que la règle religieuse va régler les rapports de l'Homme à l'égard de Dieu. Elle n'a pas pour mission d'assurer la justice dans les partages. Certaines règles religieuses peuvent devenir des règles de droit (ex : tu ne tueras point). [...]
[...] Section 2 : L'interprétation de la règle de droit Syllogisme : majeure / mineure / conclusion. En droit, la majeure constitue la règle de droit, la mineure est le cas concret. Dans la mineure il faut vérifier les faits et ensuite les faire rentrer dans une catégorie juridique/les qualifier. Ex : Un acquéreur reproche à son vendeur un vice de l'ordinateur qu'il vient de lui acheter. Majeure = La garantie des vices cachés (art du Code Civil). Mineure = Les faits ; l'ordinateur ne fonctionne pas correctement car son système d'exploitation est truffé de virus. [...]
[...] Le contrôle judiciaire des dispositions transitoires Le législateur prévoit des dispositions de droit transitoire. Concernant les lois de validation, le juge apprécie assez peu que le législateur valide des actes que le juge aurait annulés. Ainsi, les lois de validations sont contrôlées, ce contrôle est garanti/justifié par les droits de l'Homme ; le juge peut qualifier le droit en cause de bien garanti par l'articler 1er du protocole de la CEDH (CEDH 9 décembre 1994 Raffineries grecques Stran et Stratis andreadis contre Grèce) et le juge peut également invoquer le principe de prééminence du droit et la notion de procès équitable selon l'article 6 de la CEDH. [...]
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