Les sanctions de l'atteinte à des valeurs morales ne sont que psychologiques (remords de l'individu, réprobation de ses semblables).
Les règles de droit sont sanctionnées par une éventuelle intervention de l'autorité publique. Les sanctions sont donc plus coercitives. C'est le juge qui sanctionne la violation éventuelle de la règle de droit.
Entre l'obligation morale et l'obligation civile (c'est-à-dire celle en vertu de laquelle une personne, appelée débiteur, peut être contrainte par une autre personne, appelée créancier, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose) existe l'obligation naturelle. L'obligation naturelle n'est pas susceptible d'exécution forcée ; en cela elle ressemble à un devoir moral. Mais si le débiteur de l'obligation naturelle l'exécute volontairement et en connaissance de cause, il est censé avoir exécuté une obligation reconnue par le droit positif. L'obligation naturelle est alors devenue une obligation juridique. Ainsi, il n'existe, en droit français, d'obligation alimentaire qu'entre ascendant et descendant ; il n'en existe pas entre frère et soeur. Si une personne verse une somme d'argent à son frère ou sa soeur en sachant qu'elle n'y est pas obligée, elle ne peut demander le remboursement de ce qu'elle a versé ; de même, un concubin n'est nullement tenu de verser des subsides à sa concubine lors de la rupture du concubinage mais s'il le fait, il ne peut en demander le remboursement. Mais encore faut-il que le paiement ait été fait en connaissance de cause.
En outre, si quelqu'un promet d'exécuter une telle obligation, cette promesse est valable et engage celui qui l'a faite. Le bénéficiaire peut donc alors aller en justice pour faire exécuter la promesse (...)
[...] Certains dons doivent être anonymes (sperme - ovule - embryon). Toute personne physique a également droit au respect de son intégrité morale. B - Le droit au respect de l'intégrité morale 1 - Le droit à l'image et le droit au respect de la vie privée Toute personne physique a le droit de s'opposer à la divulgation d'éléments liés à sa vie privée et à la reproduction de son image sans son autorisation. Bien souvent, le droit à l'image et le droit au respect de la vie privée sont liés car la publication de l'image constitue, généralement, une atteinte à la vie privée mais ce n'est pas toujours le cas. [...]
[...] Le permis d'inhumer est délivré par le maire sur production d'un certificat établi par un médecin qui a vérifié la réalité de la mort et qui atteste que le décès ne pose pas de problème médico-légal Ce certificat est d'ailleurs obligatoire pour que soit autorisée, par l'officier d'état civil, la fermeture du cercueil. Le permis d'inhumer peut être refusé s'il y soupçon de maladie contagieuse ou épidémique ou de mort violente. Une autopsie peut alors être pratiquée. La vérification du décès suppose la représentation du cadavre. Si le cadavre ne peut être trouvé mais que le décès est absolument certain, celui-ci n'est pas consigné dans un acte de décès dressé par le maire mais dans un jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal de grande instance (C. civ., art al. [...]
[...] Le père de l'enfant invoquait notamment la violation des articles 3 et 12 de la Convention. La Cour de cassation estime que la Convention n'est pas directement applicable en droit interne. Un enfant ne peut donc invoquer ses dispositions devant les tribunaux français pour faire valoir ses droits. La Convention oblige donc simplement l'État français à mettre en conformité la législation française avec la Convention La Cour de cassation (plus précisément la première chambre civile) a récemment opéré un revirement de jurisprudence dans un arrêt en date du 14 juin 2005. [...]
[...] Ces groupements ont la personnalité juridique : ils sont sujets de droit, aptes à être titulaires de droits et débiteurs d'obligations. Ce sont des êtres moraux »64. SECTION I - LA MORALES DIVERSITÉ DES PERSONNES I - Les personnes morales de droit public 65 Il s'agit, tout d'abord, de l'État et des collectivités territoriales (communes, départements, territoires d'outre-mer, régions). Sont également des personnes morales de droit public les établissements publics, services publics considérés comme des entités autonomes, dotées d'un budget et d'un patrimoine propres. [...]
[...] La francisation du nom se fait également par décret. Elle concerne les étrangers qui acquièrent la nationalité française et a pour but de faciliter leur intégration. Ils peuvent demander la francisation de leur nom dans le délai d'un an suivant l'acquisition de la nationalité française. Il peut y avoir également opposition au changement dans un délai de deux mois. Du nom patronymique il faut distinguer le nom d'usage. b - Le nom d'usage Le nom d'usage peut être défini comme la possibilité qu'a une personne de porter un nom qui n'est pas le sien. [...]
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