Cas pratique de droit civil des biens, présentant la distinction entre les meubles et les immeubles et plus particulièrement la notion d'immeuble par destination et de meuble par anticipation.
[...] A défaut, le propriétaire poursuivra le tiers qui détient indument son bien, par une action en revendication mobilière, même si en principe on ne revendique pas les meubles. Deuxième question Un homme a conclu un contrat de vente des matériaux résultant de la destruction d'un bâtiment dont il est propriétaire. La vente de matériau résultant de la destruction d'un immeuble est-elle de nature mobilière ou immobilière ? Quelles sont les conséquences, en termes de publicité, qui en découlent ? Aux termes de l'article 518, les bâtiments sont juridiquement des immeubles par nature. Ainsi, un hangar est considéré comme un tel bien. [...]
[...] Il semble donc que l'attachement soit insuffisant, puisque la simple mise en place ne détériore pas la chose ou le fonds en détachant le bien. A priori, les amphores seraient donc des immeubles. Mais le code civil apporte une précision concernant les statues. Elles sont immeubles lorsqu'elles sont placées dans une niche pratiquée exprès pour les recevoir, encore qu'elles puissent être enlevées sans fracture ou détérioration Alors en considérant les amphores comme des statues, l'attache pourrait être retenue. En effet, des socles ont été réalisés expressément pour recevoir ces vases décoratifs. [...]
[...] En effet, on peut les enlever sans briser le plafond, ils ne sont qu'accrochés et non pas scellés. Les lustres restent donc des meubles. Ces meubles ne sont donc pas concernés par la vente de l'immeuble par nature. Le vendeur en reste propriétaire. B. Les fresques détachées Se pose ensuite le problème des fresques murales. A l'origine ce sont des immeubles par nature puisqu'elles intègrent les murs d'un bâtiment (article 518). Mais alors qu'elle est l'incidence de leur arrachement à ce support ? [...]
[...] En principe, alors, ce raisin ne pourrait faire l'objet d'une saisie immobilière. Mais la jurisprudence semble hésitante sur l'opposabilité de cette qualification. En 1949, la première chambre civile affirma que cette qualification ne valait qu'entre les parties, concernant les concessions de carrière. A l'égard des tiers, la convention restait immobilière. La position du juge n'est pas certaines, mais il autoriserait peut être la saisie immobilière, pour ces raisins qui pourtant, pourraient être considéré comme des meubles par anticipation, entre les parties. [...]
[...] Il est donc fort probable que le juge considère ces amphores comme des immeubles par destination. Alors, ils auraient été induits par la vente de l'immeuble par nature auquel les amphores sont attachées. Leur propriétaire serait donc l'acquéreur du domaine. Les biens exclus de la vente : les meubles Certains des biens soumis à examen ne répondent pas aux critères de l'immeuble par destination. Par conséquent, ils restent des meubles par nature, ce qui exclu qu'ils aient été concerné par la vente. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture