Le cas pratique que nous allons traiter témoigne de l'effet relatif du contrat et ses conséquences. En l'espèce, Dupont vend à Durand un fond de commerce de fruits et légumes, le vendeur Dupont, s'engage à ne pas installer une activité semblable dans un rayon de 20 km. L'acheteur, Durand revend son fond de commerce à un tiers « Martin ». Or, Martin apprend avec stupeur que Dupond le vendeur initial a ouvert un magasin de primeurs à 10 km de son ancienne installation.
Quels sont les recours possibles de Martin ? Quels sont les effets du contrat de vente en cas de décès de Dupont ?
Il conviendra d'aborder le recours possible pour Martin contre le vendeur initial (I) puis, nous nous intéresserons aux effets du contrat en cas de décès de Dupont, vendeur initial (II) (...)
[...] En outre, la jurisprudence a posé des conditions de limitation dans le temps et dans l'espace quant à la nature de l'activité. Un principe de proportionnalité a été dégagé entre l'interdiction et les intérêts du contrat de l'obligation de non concurrence. Enfin, l'exigence d'une contrepartie pécuniaire a été posée en droit du travail eu égard l'arrêt du 10 juillet 2002 de la chambre sociale de la cour de cassation. En l'espèce, l'engagement du vendeur de ne pas installer une activité semblable dans un rayon de 20km peut s'assimiler à une clause de non concurrence. [...]
[...] Cependant, la jurisprudence actuelle permet à un tiers d'élever un manquement contractuel au rang de faute délictuelle et d'obtenir ainsi réparation du préjudice causé directement par ce manquement pour les contrats de vente et d'entreprise. C'est ce que confirme la Cour de cassation réunie en assemblée plénière dans un arrêt du 6 octobre 2006. Le tiers à un contrat peuvent invoquer, sur le fondement de la responsabilité délictuelle, un manquement contractuelle dès lors que ce manquement lui a causé un dommage Aujourd'hui le principe est celui de la réparation sur le terrain de la responsabilité délictuelle et ce n'est que par exception, et souvent grâce à des textes spécifiques, que la responsabilité contractuelle intervient. [...]
[...] Ils sont donc considérés comme des parties au contrat au jour de son exécution. Par conséquent, dans cette hypothèse, Martin peut exercer un recours contre les héritiers de Dupont puisqu'ils seront considérés comme les parties au contrat au jour de son exécution. Hypothèse du contrat conclu intuitu personae : Selon l'article 1122 du code civil On est censé avoir stipulé pour soi et pour ses héritiers et ayants cause, à moins que le contraire ne soit exprimé ou ne résulte de la nature de la convention. [...]
[...] Cas pratique : Le cas pratique que nous allons traiter témoigne de l'effet relatif du contrat et ses conséquences. En l'espèce, Dupont vend à Durand un fond de commerce de fruits et légumes, le vendeur Dupont, s'engage à ne pas installer une activité semblable dans un rayon de 20km. L'acheteur, Durand revend son fond de commerce à un tiers Martin Or, Martin apprend avec stupeur que Dupond le vendeur initial a ouvert un magasin de primeurs à 10km de son ancienne installation. [...]
[...] Le principe est donc qu'on est censé lorsque l'on forme une convention avoir écrit pour soir et ses ayants droits. La jurisprudence a étendu cette règle aux contrats intuitu personae, un contrat conclu en considération de la personne du cocontractant ne peut être transmis sans la formulation d'un nouvel accord. Ceci a été démontré dans l'arrêt de la chambre commerciale du 29 octobre 2002. En l'espèce, si on considère au vu de la législation et de la jurisprudence que Dupont n'a pas stipulé pour ses ayants droits ou qu'il a mentionné dans la convention le fait de ne pas vouloir la transmission des droits et obligations aux héritiers ou qu'il n'a pas formulé de nouvel accord puisque le contrat a été conclu intuitu personae, la transmission n'est pas possible. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture