Fidélisation de la clientèle, épargne retraite, loi PACTE, pensions retraites, CSG Contribution Sociale des Entreprises, Covid-19, loi du 21 août 2003, PER Plan d'Epargne Retraite, contrat Madelin PERCOL Plan d'Epargne Retraite Collectif, plan d'action commerciale, mémoire droit
Selon l'étude annuelle de l'Autorité des Marchés Financiers sur les attitudes des épargnants à l'égard des placements, "71% des Français interrogés placent parmi leurs priorités d'épargne l'objectif de "disposer d'un capital, pour avoir suffisamment d'argent tout au long de la retraite". 38% d'entre eux qualifient cet objectif de "préoccupation forte". La première préoccupation reste de "faire face à d'éventuelles dépenses imprévues". En effet, outre l'effet de l'indexation des pensions sur l'évolution des prix, plusieurs mesures ont dernièrement affecté les pensions des retraités. Depuis le 1er janvier 2018, environ 8,2 millions de retraités subissent une hausse de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) de 1,7% sur leur revenu brut.
Pour cette tranche de la population, cette hausse n'a pas été compensée, contrairement aux salariés qui ont, eux, bénéficié de la suppression des cotisations chômage et maladie. La pension de retraite de base n'a été revalorisée que de 0,3% en 2019 et en 2020, sauf pour les retraités dont la pension nette était inférieure à 1874 euros. Pour ces derniers, la pension a été revalorisée de 1% en 2020. Les pensions complémentaires, quant à elles, ont été gelées en 2020 pour compenser les conséquences économiques de la crise sanitaire de la Covid-19. Ces mesures font mécaniquement baisser les revenus des retraités et de fait, leur niveau de vie.
[...] Zoom sur les bénéfices épargnants/banques Le PERIN présente ainsi de multiples avantages pour les épargnants comme pour les banques. D'une part, il est accessible à tous, ce qui améliore l'éligibilité de la clientèle en portefeuille excepté les personnes morales, les individus ne résidant pas habituellement en France, ainsi que les actifs souhaitant disposer d'un contrat dont les droits sont exprimés en unité de rente (« points »). Il élargit ainsi pour les conseillers le champ de la commercialisation du produit, tout en allégeant les planchers de versements volontaires (initiaux, libres, programmés), harmonisés à 50€. [...]
[...] Pour répondre à cette problématique, il conviendra de détailler dans une première partie les modifications des produits à la commercialisation, au sein de la gamme des placements d'épargne retraite. La loi PACTE, assez dense dans les changements qu'elle nous a apportés, consacre un chapitre à ce sujet qu'il conviendra d'exploiter. Nous en puiserons d'opportuns arguments que nous mettrons en exergue dans le développement de ce mémoire, afin de les exploiter. Dans une deuxième partie, nous étudierons le plan d'action mis en œuvre dans le cadre de l'objet de notre mémoire, pour pallier les déficiences du portefeuille de clientèle travaillé. [...]
[...] Premièrement, dans le cadre de la fiche simplifiée que j'ai réalisée, je me suis inspiré des supports disponibles en interne afin de disposer d'informations exactes et précises. Ensuite, pour le support, je me suis appliqué à vulgariser les termes techniques à l'aide d'un vocabulaire plus imagé, pour éviter toute asymétrie d'information ou incompréhension que nos clients auraient pu exprimer. Des schémas également m'ont été utiles à illustrer et appuyer mes propos, en vue de convaincre nos clients que nos produits étaient adaptés à leur situation. [...]
[...] Leur mise en place n'est en principe pas obligatoire. Toutefois, l'entreprise qui a mis en place un plan d'épargne d'entreprise (PEE) depuis plus de trois ans doit ouvrir une négociation en vue de la mise en place d'un PERECOL ouvert à tous les salariés de l'entreprise. Concernant l'alimentation du plan, nous comptons d'abord les versements volontaires du titulaire, de façon à nous adapter à sa capacité d'épargne, son train de vie. À ceux-ci s'ajoutent ceux versés au titre de la participation aux résultats de l'entreprise ou de l'intéressement. [...]
[...] Au niveau fiscal, les versements n'entrent pas dans l'assiette de l'impôt sur le revenu. Ils ne doivent donc pas être soumis au prélèvement à la source, comme les versements obligatoires de l'employeur dans un PERECO ou dans un PERO dans la limite de de la rémunération annuelle brute retenue, à concurrence de 8 fois le montant annuel du plafond de sécurité sociale. Les sommes reçues au titre de l'intéressement et affectées à la réalisation de PERECOL ou de PERO sont limitées aux trois quarts du PASS, sous réserve du dépôt de l'accord de l'intéressement auprès de la Direccte. [...]
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