Il est pertinent de se demander si le secteur bancaire français est aujourd'hui dans une véritable situation de concurrence. Nous analyserons dans un premier temps les éléments qui rendent le secteur bancaire français largement concurrentiel, avant d'étudier les éventuelles distorsions à cette situation de concurrence
[...] Le Crédit Mutuel a ainsi acquis le CIC, le Crédit Agricole, Indosuez et Sofinco sans que les banques privées soient en mesure de leur faire concurrence. Face à cette apparente suprématie des banques mutualistes, certaines banques AFB estiment même qu'après avoir été victimes de distorsions de concurrence commerciale, elles sont aujourd'hui, dans le contexte actuel, défavorisées par des distorsions financières (qui ont un débouché commercial) liées au statut privilégié et discriminatoire des banques mutualistes. Ainsi certains comme le Crédit Agricole ou le Crédit Mutuel sont accusés de ne vouloir conserver le statut de mutuelle que pour pouvoir disposer des avantages de ce statut, car ils auraient perdu leur âme de mutualiste fondé sur l'idéal de la fraternité. [...]
[...] En effet, la principale conséquence des mutations réglementaires et de libéralisation financière de ces dernières années est l'accroissement de la concurrence entre institutions financières. Cette intensification de la concurrence et le développement du rôle des marchés, notamment avec la diversification des modalités de financement sur les marchés, a induit des changements profonds dans les conditions d'exercice de la profession en bancaire ayant eu des répercussions sur l'environnement économique et financier. D'autre part, l'ouverture des différents marchés à tous les acteurs européens crée les conditions d'une concurrence nouvelle. [...]
[...] Ils peuvent bénéficier de défiscalisation (en échange il faut conserver cinq ans ses titres) particulièrement intéressantes pour les salariés. Ceux-ci deviennent partenaires de leur banque et s'intéressent à son devenir. Leur poids peut ne pas être négligeable. Enfin, le fait de disposer d'une cotation en bourse permet de valoriser la banque et de lui faire gagner en puissance. La capitalisation boursière est un indicateur souvent retenu. Cet indicateur révèle en effet la santé et la qualité de la gestion de la banque. Ce peut être une information précieuse. [...]
[...] Les directives bancaires de 1977 et 1988 prévoient l'ouverture des différents marchés bancaires et financiers en Europe, prélude à l'installation des succursales des établissements étrangers en France avec un objectif de conquête de parts de marché. Ces textes prévoient notamment des procédures d'agrément simplifiées (auprès de la Commission Bancaire) pour les succursales des banques communautaires. C'est dans ce contexte que l'on voit de plus en plus d'établissements, notamment allemands où néerlandais, chercher à prendre pied sur le marché français. Par exemple, ABN Amro, a racheté la banque NSM pour se développer dans la gestion d'actif et la banque privée. [...]
[...] En effet, dès 1964 le Plan d'Epargne Logement (PEL) vient concurrencer les livrets. Viennent ensuite en 1983 les CODEVI, puis les livrets jeunes Ces produits ne sont certes pas tout à fait aussi attrayants, ni aussi avantageux pour ceux qui y souscrivent, mais ils permettent malgré tout de réduire les effets du monopole en matière de distorsions de concurrence, et leur emploi est plus aisé pour les banques que celui des livrets. Leur succès n'équivaut cependant pas celui du livret et les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, le Crédit Mutuel, la Poste et le Crédit Agricole peuvent, eux aussi, les distribuer (en 1999, la Poste et les Caisses d'Epargne et de prévoyance étaient d'ailleurs les principaux distributeurs de livrets jeunes avec plus de 50% de part de marché). [...]
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