Bordereau dailly opposabilité des exceptions acceptation
Le bordereau Dailly est un titre permettant à un professionnel de réaliser au profit d'un établissement de crédit un transfert global de ses créances professionnelles. Tout comme la lettre de change, le bordereau Dailly instaure une relation tripartite entre cessionnaires, cédant et cédé. En principe, la cession Dailly est gouvernée par le principe de l'opposabilité des exceptions, bien qu'il existe une dérogation à ce principe, se caractérisant par l'inopposabilité des exceptions.
Ainsi, si la cession ne lui a pas été notifiée, le débiteur cédé pourra opposer toutes les exceptions inhérentes à la créance cédée qui sont antérieures à la date de remise du bordereau même s'il connaissait l'existence de la cession. (Com. 30 juin 1992). Le débiteur cédé peut également opposer au cessionnaire les causes de nullité du contrat qui a donné naissance à la créance, ou encore une exception de compensation (Com. 15 juin 1993).
[...] Tout comme les actes d'acceptation ne sont valables que s'ils sont exactement rédigés dans les termes énoncés par la loi (Com nov. 1991). A défaut, et en dépit de l'engagement de payer qu'il comporte, l'acte ne vaut pas acceptation de la cession par le débiteur cédé. (Com oct. 2003). L'opposabilité des exceptions ressurgit, dès lors que le bordereau de cession est irrégulier, l'engagement de payer du débiteur cédé ne vaut pas acceptation de la cession de créance au sens de l'art. [...]
[...] L. 313-29, et il est alors fondé à opposer au cessionnaire les exceptions tirées de ses rapports personnels avec le cédant. (Com oct. 2007). Au surplus, la bonne ou mauvaise foi de l'établissement de crédit cessionnaire fait réapparaître l'opposabilité des exceptions. Cette mauvaise foi doit s'apprécier au moment de la cession de créance et de la même manière que pour l'application de l'art. L. 511-1 du Code de commerce (Com avr. 1990). [...]
[...] Les exceptions sont-elles toujours opposables dans le bordereau Dailly ? Le bordereau Dailly est un titre permettant à un professionnel de réaliser au profit d'un établissement de crédit un transfert global de ses créances professionnelles. Tout comme la lettre de change, le bordereau Dailly instaure une relation tripartite entre cessionnaire, cédant et cédé. En principe, la cession Dailly est gouvernée par le principe de l'opposabilité des exceptions bien qu'il existe une dérogation à ce principe, se caractérisant par l'inopposabilité des exceptions (II). [...]
[...] Si la cession a été notifiée au débiteur, il peut toujours opposer ces exceptions mais ne pourra se libérer qu'entre les mains du cessionnaire. Néanmoins, le principe de l'inopposabilité des exceptions subsiste dans certains cas de figure. II/ De la dérogation au principe, l'inopposabilité des exceptions dans le bordereau Dailly En matière de bordereau Dailly, l'inopposabilité des exceptions résulte de l'acceptation du débiteur cédé et est soumise à un formalisme strict De l'acceptation du débiteur cédé, source de l'inopposabilité des exceptions L'article L313-29 du CMF dispose de l'acceptation du débiteur cédé. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture